Interrogé hier par la SST, le constable Indiren Nowzadick, soupçonné d'entretenir des liens avec Vimen Sabapati, a déclaré ne pas savoir comment un mandat d'arrêt vierge s'était retrouvé à son domicile.
Le policier est visé par deux accusations : la possession de ce mandat et la divulgation de documents confidentiels, y compris des ordres de transfert, à Vimen Sabapati via WhatsApp. Le mandat avait été découvert chez lui, à Vacoas, lors d'une perquisition. Il a expliqué aux enquêteurs ne pas comprendre comment le document avait atterri à son domicile.
«Il est possible que j'aie pris ce document par inadvertance, en emportant des dossiers à la maison pour travailler. Je n'avais aucune intention d'utiliser ce mandat d'arrêt», a déclaré Indiren Nowzadick. Concernant les échanges par WhatsApp avec Vimen Sabapati, il a choisi de faire valoir son droit au silence. Le constable a retenu les services de Mes Ravi Rutnah, Diksha Caussy et Vashist Dunhawoor.
Pour rappel, Indiren Nowzadick a été arrêté le vendredi 9 juin et placé en détention. Une audience pour examiner sa demande de libération conditionnelle est prévue pour ce mercredi 14 juin.
