Ile Maurice: Affaire Vimen Sabapati - Un grand déballage souhaité

Ce mardi 13 juin semble tranquille aux Casernes centrales... Toutefois, nous apprenons qu'un long briefing a eu lieu au Central Criminal Investigation Departement (CCID) entre la Special Cell, sous la supervision de l'assistant commissaire de police (ACP) Armoogum et du surintendant de police (SP) Seebaluck et la Major Crime Investigation Team (MCIT) sous la direction du SP Seeburruth. Plusieurs équipes seront appelées à travailler ensemble, avec une dizaine de policiers.

Les tâches seront réparties car, selon nos informations, il y a des enquêtes connectées avec l'affaire des enregistrements de Vimen Sabapati. Il faudra un bon nombre de policiers pour couvrir tous les volets sur lesquels la lumière devrait être faite. On laisse entendre que pour les «connected cases», soit avec l'arrestation d'Indiren Nowzadick par la Special Striking Team (SST), et pour Goparlensamy Perianen, c'est la Criminal Investigation Division (CID) de Port-Louis Sud qui enquête sur le portable retrouvé dans la cellule du présumé trafiquant de drogue.

Chaque policier aura la tâche de fouiller des informations sur des faits compromettants concernant leurs confrères qui ont été relevés dans la bande sonore de Vimen Sabapati. L'une des enquêtes du CCID est l'affaire des cinq fusils retrouvés dans la mare de Beaux-Songes dont deux n'ont pas été déclarés par l'équipe de l'inspecteur Sevanandee de l'Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) Western de Rose-Hill. Il aura la tâche de fouiller dans l'enquête qui avait été ouverte à l'ADSU Western Division pour vérifier qu'il y a bien eu cinq armes à feu.

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L'information donnée par le constable Anne, qui aurait révélé avoir donné des informations sur une cargaison de cannabis entrée au pays sans être contrôlée, sera vérifiée, sans oublier l'affaire où l'inspecteur Sevanandee parle de planting au sujet de la découverte de 42 kg de haschisch dans le coffre de la voiture de Bruneau Laurette, drogue qui serait issue de la cargaison de Franklin.

L'interrogatoire du constable Anne au bureau de la MCIT n'a toutefois pas apporté grand-chose pour les enquêteurs dans un premier temps car selon nos informations, il aurait nié que la voix sur la bande sonore est la sienne. Le Police Constable (PC) Anne sera appelé dans les jours à venir pour donner sa version officielle. Il devra être confronté avec la bande sonore sur la clé USB. Entretemps, selon nos informations, cette enquête méticuleuse prend du temps car la retranscription des bandes sonores est un long processus.

Il y aura deux options pour les policiers mentionnés dans les enregistrements. Ils pourront soit nier que ce soit leur voix, soit révéler que c'est bien eux qui parlent dans la bande sonore. Ils penseront aux conséquences de leurs actions afin de ne pas commettre un faux pas. Selon nos informations, les policiers cités dans la bande sonore se rendront au CCID en compagnie d'un homme de loi au fur et à mesure qu'ils seront appelés aux Casernes centrales.

Au cas où ils nieront, les enquêteurs devront faire une demande pour avoir un ordre de la cour afin de fouiller le téléphone des policiers cités que Vimen dit avoir rencontrés.

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