Lors du lancement des épreuves du baccalauréat technique, le 13 juin, la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc) a fait la ronde des centres pour une opération dénommée : « Zéro faute pour zéro fraude aux examens d'Etat, bannissons la corruption au Congo ».

Bien avant les épreuves écrites du baccalauréat technique, le département de la prévention, sensibilisation et communication de la Halc a déployé des gadgets dans tous les centres d'examen sur toute l'étendue du territoire national pour sensibiliser l'ensemble de la communauté éducative, candidats, jury, surveillants. « Il nous faut des examens d'Etat avec zéro faute ou zéro fraude », a fait savoir Germain Loubota, chef dudit département.

Les 17 719 candidats au baccalauréat technique passent donc les épreuves sous surveillance de la Halc, qui s'est, le premier jour de l'examen, ralliée aux membres du gouvernement pour effectuer la ronde des centres de Brazzaville, afin de s'assurer que l'initiative a de l'impact sur le terrain. A cela, se sont ajoutés des rapports dressés par des délégués qui sont dans l'arrière-pays, faisant état de la dissuasion des candidats qui avaient l'intention de passer à l'acte.

Il convient de souligner que l'initiative en cette période d'examens d'Etat n'est pas la première du genre. En décembre dernier, le président de la Halc, Emmanuel Ollita Ondongo, et les ministres en charge de l'Enseignement général et technique ont mené une campagne de sensibilisation à la lutte contre la corruption et la fraude scolaire à l'endroit de toute la communauté éducative.

La Halc, rappelons-le, a la responsabilité de prévenir et combattre la corruption, la concussion, la fraude et les autres infractions assimilées. Le milieu éducatif n'est pas épargné dans le cadre de ce combat qui nécessite l'implication de tous les Congolais.