Les services spécialisés impliqués dans la lutte contre la fraude minière ont été sensibilisés, mardi 13 juin à Bukavu (Sud-Kivu), sur l'ampleur de financement des groupes armés et la nécessité d'y mettre fin.
Selon Fernando Nkana, chef de la section gouvernance minière et lutte contre le financement des groupes armés au sein du P-DDRCS, la prolifération des groupes armés dans la partie Est du pays est liée notamment à l'accès aux financements qu'ont ces forces négatives.
Parmi ces sources de financement, il cite l'exploitation illicite des ressources naturelles, le blanchiment d'argent,... C'est dans ce cadre que des représentants des services spécialisés dans la lutte contre la fraude minière ont été sensibilisés sur l'ampleur de cette problématique.
« Plus on avançait, plus les conflits se pérennisaient et les groupes armés se récréaient. Et après le paradigme a fait que l'on a compris que ces groupes survivent à cause d'un appui qu'ils obtiennent d'autres personnes et c'est grâce à cela qu'ils mènent des activités criminelles et d'autres activités économiques », a expliqué Fernando Nkana.
« C'est pourquoi nous avons compris qu'il faut couper définitivement le lien et nous allons rétablir la paix définitivement en RDC et surtout dans l'Est. Parce que si les groupes armés n'ont pas l'argent pour maintenir leurs troupes, s'ils n'ont pas l'argent pour acheter des munitions, ils ne vont pas survivre.
S'ils savent qu'ils sont traqués à tous les niveaux, ils vont arrêter. Les services spécialisés ce sont eux qui ont cette responsabilité et nous nous sommes là pour les accompagner pour voir comment on peut réussir cette mission », a-t-il ajouté.