Dakar — Le projet de renforcement de la prise en charge décentralisée des enfants vivant avec le VIH au Sénégal (EnPrise) a permis d'apporter une réponse résiliente du système de santé, a indiqué mercredi, Dr Karim Diop, Secrétaire général du Centre régional de recherche et de formation à la prise en charge clinique de Fann (CRCF).
"Ce projet a permis d'apporter une réponse résiliente du système de santé, pour améliorer l'accès aux soins des enfants vivant avec le VIH", a soutenu Dr Karim Diop, qui s'exprimait à l'atelier de partage des résultats dudit projet après 3 ans de mise en oeuvre dans neuf régions du Sénégal.
Selon lui, "EnPrise" a su répondre aux ambitions du CRCF" en améliorant "la prise en charge des Personnes Vivant avec VIH et les connaissances sur le VIH et les maladies infectieuses émergentes".
"EnPrise" a aidé à mettre en oeuvre des projets et renforcé les capacités de recherche en "épidémiologie, virologie et biologie, en santé publique et en sciences sociales, couvrant les maladies infectieuses : VIH/sida, hépatites, maladies associées), les épidémies émergentes et les systèmes de santé".
"Les nombreuses enquêtes menées mettent en évidence des difficultés de la prise en charge des enfants vivant avec le VIH en milieu décentralisé : la pauvreté de la population, aggravée par la situation enclavée de certains villages avec l'inaccessibilité aux structures sanitaires, le manque de formation du personnel soignant et des acteurs communautaires", a-t-il ajouté.
Au cours de ces 3 ans, "EnPRISE nous a beaucoup appuyé dans la prise en charge de ces enfants infectés qui ont déjà été dépistés. Nous avons pu les traiter", a encore affirmé le médecin.
"Ils ont pu avoir un accompagnement psychosocial parce que la plupart des enfants sont issus de milieux défavorisés. Ce qui fait qu'ils ont besoin d'être accompagnés parce qu'ils ont droit à l'éducation et à la santé", a-t-il souligné.