Congo-Kinshasa: Attaque contre Matata Tambwe à Lubumbashi - Matata Ponyo dénonce, Katumbi prévient et Fayulu menace !

Les appels au soutien et au réconfort à Matata Ponyo, chairman de Leadership et gouvernance pour le développement (LGD), se multiplient après l'agression dont a été victime son petit frère, Matata Tambwe à Lubumbashi. L'incident s'est produit dans la nuit du dimanche 11 juin dernier, précisément vers 1h30', a-t-il indiqué dans son compte tweeter.

L'ancien Premier ministre de la RDC a fait savoir, le même jour, via son compte Twitter que son frère a été visité par des hommes armés. Il indexe le régime en place avant de relater : "Mon petit frère Matata Tambwe, agent de l'OGEFREM a été tabassé dans sa maison cette nuit de dimanche vers 1:30 à Lubumbashi au motif d'être frère de Matata qui combat le régime Tshisekedi. Les assaillants armés voulaient le tuer. Désormais, tous les Matata sont en danger en RDC".

Christian Matata, jeune frère d'Augustin Matata et président de la Fédération de volley-ball du Congo (FEVOCO) d'ajouter: "La sécurité des citoyens quel que soit leur appartenance familiale ou politique doit être garantie. Heureusement que Dieu a pu garantir sa vie".

De son côté, Moïse Katumbi, en solidarité avec son collègue du quatuor, a réaffirmé son soutien à la famille Matata qui a eu à traverser une de pires soirées de sa vie. Le président de Ensemble pour la République a appelé les autorités compétentes à sévir les auteurs de cet acte qu'il qualifie d'odieux avant de mettre en garde : «Si l'on veut épargner à la RDC de verser dans une spirale de violence, les auteurs de l'attaque du frère de Matata doivent être poursuivis».

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Martin Fayulu s'en prend farouchement au pouvoir qu'il accuse de jouer au pyromane en faisant instaurer un « climat de terreur » à l'approche des élections. Pour le président de l'ECIDÉ, le chef de l'Etat actuel « n'a aucun bilan à présenter et ne compte que sur la violence, les intimidations et la fraude », a-t-il déclaré.

Malgré ces brimades et attaques sous toutes ses formes, a enchainé Martin Fayulu, la détermination et la volonté de l'opposition de faire partir Félix Tshisekedi au plus tard 24 janvier 2024, resteront inébranlables et ne peuvent donc être entamées.

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