Sénégal: Saccages des chantiers du BRT par des manifestants - Antoine Diome annonce la création d'une Police de la mobilité

Alors que les travaux du Bus Rapid Transit (Brt) sont en cours, les chantiers sont souvent cibles d'attaques lors des manifestations politiques. Lors des violentes émeutes du 1er juin dernier, suite à la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko, l'infrastructure a été gravement touchée par les contestataires. Pour mieux veiller à la sécurité des infrastructures du genre, le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, a annoncé hier, mardi 13 juin 2023, la mise en place d'une Police de mobilité.

Le 1er juin dernier, suite à la condamnation du leader du parti Pastef-les Patriotes à deux (2) ans de prison ferme, les chantiers du Brt ont été vandalisés par des manifestants. 19 stations de bus sur les 23, entre Guédiaway et Petersen, ont été saccagées. Une situation qui va retarder la date de livraison qui a été prévue au dernier trimestre de 2023, mais aussi qui va occasionner de nouvelles dépenses pour le remplacement du matériel détruit, selon le Premier ministre, Amadou Ba, qui a organisé une visité de chantiers du Bus rapid transit (Brt) hier, mardi 13 juin 2023, en compagnie de membres du gouvernement et de la presse.

Pour une meilleure protection de l'infrastructure dont le coût global s'élève à quatre cent cinquante (450) milliards de FCFA, l'Etat du Sénégal va mettre en place une Police de la mobilité. C'est du moins ce qu'a annoncé le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, hier mardi, face aux journalistes, lors de cette visite de chantiers du Brt, en présence du Premier ministre, Amadou Ba, et du ministre chargé des Infrastructures et des Transports terrestres, Mansour Faye.

Pour le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, «l'attaque contre le Brt a été bien planifiée». A en croire le maire de Saint-Louis, «tout ce qui est système dans les stations de bus a été vandalisé, de même que les écrans d'informations, le vitrage et les portes».

Le Premier ministre, Amadou Ba, quant à lui, regrette des «manifestations que rien ne justifie, dont les conséquences toucheront les plus démunis». Le Premier ministre assure toutefois que l'Etat reste debout et veillera au respect des lois et règlements du pays. Le patron de la Primature a également fait savoir que des instructions fermes ont été données pour que les travaux du Brt reprennent le plus rapidement possible.

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