Empêtré dans une panoplie d'affaires judiciaires longue comme un bras, le préfet de Mali Manson Sangala Camara a reçu, il y a quelques jours un mandat d'emmener qu'il tarde à honorer.
S'il n'y pas de délai requis pour ce type de mandat, le juge de paix de Mali souligne que la prochaine étape est le mandat d'arrêt avec la précision que ce dernier est plus contraignant.
Le juge de paix de Mali signale que si le mandat décerné au préfet attend encore c'est que la gendarmerie qui a reçu le document en fait une affaire sensible et fait régner un silence à propos.
Il avertit avoir saisi son hiérarchie notamment le garde des sceaux qui aurait abordé le point sur une radio de la capitale ce jeudi même.
Pour l'heure, le juge de Mali trouve que la procédure suit son cours normal et réitère que pas un n'est au dessus de la loi et que le préfet viendra dans les prochains jours se défendre et que pour le moment, il y a une certaine présomption qui pèse sur sur lui.
Interrogé sur la santé de la justice guinéenne actuelle et s'il a l'impression qu'elle est la boussole annoncée par le CNRD, Sékou Sangaré a estimé que comme aucune vague ne lui est parvenue à propos d'elle qu'il présume qu'elle est bien cette boussole.