Le Premier ministre, Amadou Ba informe que des enquêtes sont ouvertes, pour déterminer les causes des décès et situer les responsabilités, suite aux manifestations violentes intervenues, après le verdict dans l'affaire qui opposait le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko et une masseuse nommée Adji Sarr.
Le Premier ministre, Amadou Ba, prenait part, ce 15 juin, à une conférence de presse conjointe, avec d'autres ministres du gouvernement. Il informe entre autres, de l'ouverture d'enquêtes, pour déterminer les causes des décès et situer les responsabilités, suite aux dernières manifestations enregistrées au Sénégal. «Les violences notées, les destructions de biens publics et privés ont des répercussions négatives et un coût considérable, qui mettent en péril les emplois, les entreprises locales, tout comme les partenaires de pays amis et l'activité économique en général », a-t-il dit.
Selon le chef du gouvernement, le préjudice économique, financier, émotionnel subi par la nation est inestimable. «Il existe plusieurs éléments factuels qui suggèrent des indices graves et concordants de l'existence d'une stratégie de manipulation, visant à commettre des infractions, contre l'autorité de l'État et l'intégrité du territoire national », a-t-il dit.
Poursuivant son propos, M. Ba relève qu'en effet, «de façon graduellement préméditée et pour brouiller les repères informationnels, sont supprimées ou discréditées dans certains médias et dans les réseaux sociaux, les informations pouvant créer un système de référence authentique, et permettre la comparaison et l'expression du sens critique».
Amadou Ba est d'avis que toutes les questions de sécurité publique ne peuvent être débattues, sur la place publique. Si chacun est libre de se faire son opinion, sur toute question, il n'en demeure pas moins que beaucoup de données échappent à celles et ceux qui s'épanchent sur les réseaux sociaux, en réfléchissant à la place des citoyens, pour les manipuler au lieu de les informer», affirme-t-il.
La conférence de presse a enregistré la présence du ministre de l'Intérieur, Antoine Felix Diome, le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, le ministre des Forces Armées, Sidiki Kaba et le ministre Abdou Karim Fofana, porte-parole du gouvernement.