Quelques partenaires se sont donnés la main pour scolariser les enfants Mikea en construisant des l'écoles. Il s'agit également de sauvegarder la culture de cette tribu.
C'est une initiative louable. Quelques entités se mobilisent en permanence pour scolariser les enfants de la tribu Mikea, vivant paisiblement de la cueillette dans une forêt située à une centaine de kilomètres de la ville de Toliara. Aujourd'hui, cette existence paisible est menacée par la destruction de son habitat par la sécheresse et à cause de la pression des communautés avoisinantes. Les Mikea risquent tout simplement de disparaître.
Depuis 2015, Jean Claude Vinson, fasciné et passionné par ce peuple unique, devenu son ami, mène des actions pour sauver «Les derniers des Mikea ». Il avait construit une école au coeur de la forêt des Mikea qui a été malheureusement pillée et détruite par des malfaiteurs. Les enfants Mikea étaient alors obligés d'aller vers un village voisin.
Loin de Ranobe
En 2018, Jean Claude Vinson avait décidé de construire une nouvelle école au village d'Ankindranoke grâce au soutien d'autres partenaires comme le projet « Fasimainty », devenu aujourd'hui Base Toliara. Ce dernier avait pris en charge l'alimentation des enfants à la cantine scolaire même si l'école se trouve à plus de 80 kilomètres de la zone impactée par le projet d'exploitation d'ilménite de Ranobe Récemment, Jean Claude Vinson a également mobilisé d'autres partenaires, tels que la Fondation Axian ou l'ONG Akio pour construire une autre école, dotée de toilettes et d'un musée dédié au peuple Mikea.
Baptisée « Sekoly Mikea/Anaïs Vinson», cette école a été inaugurée le 9 juin dernier dans le fokontany Vatoavo à Ankindranoke, dans la commune de Befandefa, district de Morombe. Présent lors de l'inauguration de la nouvelle école des Mikea, le maire de Tsianisiha, Rakotomavo Dody Jummerman, a précisé qu'il n'y a pas de Mikea dans la zone impactée par le projet d'exploitation de Ranobe et s'est réjoui du soutien du projet Base Toliara aux Mikea.