À quelques mois des échéances électorales des interrogations se pointent sur les pratiques de certains partis. Normalement, ces derniers ont comme principale mission l'animation en toute sincérité de la vie politique. Mais est ce vraiment le cas ?
La récente déclaration des cinq partis que sont le TIM, l'Ampela Manao Politika (AMP), le HVM, le MFM et le MTS, dénonçant avec virulence, et sans fondement la CENI et le président de celle-ci sur le processus de la clôture définitive de la liste au 17 juillet prochain, en est une raison de cette interpellation.
Car, selon des règlements en vigueur la refonte des listes électorales a pris sa fin le 10 juin 2023. Mais il est de reconnaissance que le droit de vote est un droit reconnu par la Constitution. Dans ce sens l'inscription dans la liste électorale est un devoir pour tout citoyen. Et compte tenu de l'esprit des dispositions fondamentales, de la convention internationale sur les droits de l'homme et de la loi organique, ce droit doit être encouragé. Pourquoi donc harceler la CENI, structure nationale chargée de l'organisation et de la gestion de toutes les opérations électorales, si celle-ci prolonge une durée de 20 jours pour traiter les réclamations ?, Du fait que le droit de recours de 20 jours est bien stipulé dans la loi organique 2018 008.
En agissant ainsi la CENI veille à la mise sur pied d'un registre électoral national fiable et crédible et respecte les droits de tous citoyens majeurs à la date du 10 juin et ceux qui sont omis pour diverses raisons.
Il n'y a pas du tout là une violation du texte en vigueur, ou encore une prolongation de la réfonte des listes.
En clair, il y a eu un arrêtage des listes électorales le 10 juin, mais pour le droit de recours, les listes seront remises à jour le 17 juillet prochain.
Au lieu de s'acharner sur les efforts entrepris par la CENI, les cinq partis doivent revoir leurs actes sur leur miroir.