A l'instar de l'ensemble des activités concourant à un idéal de service public ou privé, la professionnalisation constitue une méthode et une action collective pour atteindre un but précis au profit de la communauté, d'un État ou d'une administration sur la base des objectifs bien définis.

Le projet « Police plus », initié par la représentation de l'Union européenne en partenariat avec le ministère de l'Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local en faveur de la police congolaise, témoigne de l'intérêt porté à ce corps de métier au regard de ses missions régaliennes.

Élever le niveau de compétences de ces hommes et femmes en uniforme ne peut que favoriser un meilleur accompagnement de la police à l'observation des pratiques respectueuses des droits humains.

De manière plus générale, renforcer la déontologie pour améliorer les niveaux d'intervention des services de la police congolaise aura pour avantage de mieux assurer la sécurité des personnes, des biens et maintenir l'ordre public dans le respect de la loi.

Pour ce faire, élargir cette initiative à la justice renforcerait le rôle qu'elle se doit de jouer pour redorer son blason terni par certaines pratiques décriées, en témoignent les récentes délibérations du Conseil supérieur de la magistrature.

Étendre cette action à d'autres corps de métiers censés travailler en harmonie permettra également de renforcer l'Etat de droit et mettre un terme aux dérives. Autant dire que le processus de professionnalisation participe de la volonté des pouvoirs publics à la bonne gouvernance.