La convergence des cheminots du Sénégal invite l'Etat à s'inscrire dans l'esprit de la directive de l'UEMOA qui instruit la mise en place d'un organe de contrôle en sus des deux sociétés de gestion et de patrimoine créées au lendemain de l'annonce par le chef de l'Etat de la reprise des activités du chemin de fer Dakar-Kidira, lors du Conseil présidentiel tenu à Thiès.
Ils invitent l'Etat à se pencher sur les limites des compétences des deux sociétés que sont GTS-SA et la SNCFS. Cela, afin d'éviter les conflits de compétences entre les deux structures qui ont les mêmes objectifs mais ont des missions différentes. « Le Président de la République Macky Sall, pour une meilleure prise en charge du secteur ferroviaire, avait clairement défini, à travers un décret, les missions assignées aux deux sociétés SN CFS, qui est la société en charge de la gestion du patrimoine ferroviaire, et GTS- SA, la société d'exploitation c'est-à-dire la société de Transport de voyageurs et de fret.
En sus de ce décret, il y a également la Directive N° 01/2014/CM/UEMO du 27 mars 2014. Cette directive stipule également qu'il doit avoir 3 entités dans ce secteur : l'organe de régulation, une société de patrimoine, une société d'exploitation », a rappelé le vice-coordonnateur lors d'un point de presse tenu hier, vendredi au CNFA de Rufisque.
Mais en attendant, les cheminots se félicitent de l'initiative du Président de relancer les chemins de fer et de l'engagement de la tutelle à procéder aux travaux de réhabilitation des rails sur l'axe Dakar-Tambacounda-Kidira. « C'est l'occasion pour nous de féliciter le Président de la République pour tous les efforts consentis dans le secteur, notamment la mise en oeuvre du projet du TER, la réhabilitation du réseau ferroviaire, la restauration des gares et haltes », a dit Abdou Khadre Dieylani Diop vice-coordonnateur de la Convergence des cheminots. Ils en appellent aussi à l'Etat pour un respect des délais afin que le train puisse siffler à nouveau à partir de janvier 2024.