Les violences au Sénégal ont entrainé des mesures de rétorsion de l'Etat sénégalais qui a pris des mesures contre les sans-papiers vivants sur le sol de la Téranga qu'il est entrain de bonnement reconduire hors de ses frontières.
Ils sont nigériens, nigérians, léonais, congolais, libériens et surtout guinéens pur la plus grande propension (environ trois millions cinq cent mille) à se retrouver pris au piège du manque de document officiel.
Le haut conseiller des guinéens au Sénégal a tenu à rappeler que ce n'est pas un acte politique visant que les guinéens mais qu'il s'agit de la volonté de l'Etat sénégalais de décanter les rangs des personnes occupant son territoire.
Amadou Oury Thialeré Bah a estimé que ce sont des patrouilles qui sont organisées pour interpeller les préposés et que personne n'a été agressé à son domicile hormis ceux qui occupaient l'ancienne piste de l'aéroport à Ouakam, où de la drogue était vendue et qui était devenue une sorte de caverne d'Ali Baba.
Le haut conseiller des guinéens au Sénégal a parlé de 84 personnes débarquées à Kédougou, le jeudi dernier pour défaut de papier, toutes avait la nationalité guinéenne.
Il a aussi loué l'implication des autorités guinéennes qui agissent au mieux pour rétablir ces compatriotes dans leurs droits même s'il souligne le manque de volonté des guinéens de se doter de documents officiels dont le cout pour la carte consulaire et de 1500 francs CFA si on a un document d'identité valable.
Amadou Oury Thialeré Bah rappelle que des magasins Auchan ont été pillés à Dakar lors de ces violences d'origine politique ainsi que des personnes tuées.