Ce dimanche 18 juin 2023, plus de 8 millions de Maliens sont appelés aux urnes à se prononcer sur le projet de constitution. Les bureaux de vote ont été ouverts très tôt ce matin et de nombreux électeurs se mobilisent pour effectuer leur devoir civique comme on a pu le constater à Bamako. Rapportent le site abamako.com.
Selon ladite source, « au centre de vote de l'école Sacré Cœur de Bamako où notre équipe a pu se rendre, le vote se déroule normalement avec une affluence d'électeurs qui ont commencé à choisir dans l'isoloir entre un bulletin blanc pour le oui et rouge pour le non, à l'abri des regards des officiels, des représentants des deux camps et de quelques observateurs nationaux, avant de déposer leur vote dans une Urne transparente. »
Ce projet de nouvelle constitution sera une avancée majeure dans la démocratie malienne selon ses soutiens, mais pour ses détracteurs elle portera une atteinte à l'islam avec la laïcité inscrite au préambule. Le colonel Assimi Goïta après son vote a dit que « ce référendum ouvre la voie à un Mali nouveau, fort, efficace et émergent »
Le chef de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, a exercé son devoir citoyen dans le bureau No VI du centre de vote, du Camp militaire de Kati. C'était en présence du ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Garde des Sceaux, du président de l'Autorité indépendante de gestion des élections (Aige), le Commandant de Zone et le Maire de la Commune Urbaine de Kati.
À cette occasion, le Colonel Assimi GOÏTA a adressé une fois de plus sa reconnaissance au grand peuple du Mali pour sa résilience qui a permis de réaliser dans la diversité cette volonté populaire des Assises Nationales. Il a aussi salué les forces armées de défense et de sécurité, creuset de la nation malienne qui veille sur le pays et la population malienne et qui, par ailleurs, constitue le premier rempart pour la sauvegarde de la souveraineté.