Jour de vote ce dimanche 18 juin pour les Nigériens de la diaspora. Un peu plus de 200 000 électeurs sont appelés aux urnes, pour choisir les cinq députés qui vont les représenter à l'Assemblée nationale. Ces élections législatives partielles se déroulent deux ans et demi après les législatives des Nigériens de l'intérieur. Un retard en raison de la pandémie de Covid.
La Commission électorale nationale indépendante indique que tout est désormais prêt pour que les Nigériens de l'extérieur choisissent, à leur tour, leurs 5 députés, en se rendant dans l'un des 600 bureaux de vote répartis dans 15 pays : aux États-Unis, en Europe, en Afrique du Nord ou dans l'espace Cédéao.
«Mieux vaut tard que jamais», dit on à la Céni. Depuis mars 2021, date de l'installation de l'Assemblée nationale actuelle, ces 5 sièges sont restés vacants. Puisque la pandémie de Covid et les fermetures de frontièresont empêché les opérations d'enrôlement des électeurs à l'étranger et l'établissement d'un fichier biométrique, explique la Céni.
Dans la majorité comme dans l'opposition, plusieurs partis affirment que la campagne s'est bien déroulée. Dix partis s'affrontent dans les urnes, dont le PNDS, qui dispose actuellement de 79 sièges et le parti Lumana, qui occupe 19 sièges de l'hémicycle. Au total, 19 partis politiques y sont représentés.
Date de prise de fonction, durée effective du mandat... Il reviendra à la cour constitutionnelle de se prononcer sur ces points.
La Céni a cinq jours pour proclamer les résultats provisoires.