Au Congo-Brazzaville, les écoles sont minées par de nombreux maux, notamment des effectifs pléthoriques dans les salles de classes, manque de tables-bancs pour les élèves, insuffisance et exode des enseignants vers d'autres administrations. Face à ce tableau sombre, une ONG lance une initiative pour « sauver l'école » alors que alors que plus de 92 000 candidats vont passer le baccalauréat général à partir de demain, mardi 20 juin.
L'ONG Dynamique pour la promotion de l'éducation de qualité pour tous et développement lance l'initiative « Ensemble sauvons l'école ». Son président Patrice Tsoumou estime que sauver l'école n'est plus la seule affaire de l'État.
« J'ai pensé que l'école c'est le navire dans lequel toute nation s'embarque pour aller vers la rive du développement », analyse M. Tsoumou, mais il est ahuri de constater que « notre navire au Congo est en train de prendre de l'eau de tous les côtés ».
« Alors, il nous faut sauver l'école, parce que si nous ne sauvons pas l'école, c'est la branche sur laquelle nous sommes assis que nous sommes en train de scier, parce que pour le moment elle est juste l'affaire du gouvernement », fait-il remarquer.
« Mais, nous pensons qu'il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire, tous ensemble, toute la population. C'est une idée que je pense être simple, pratique et efficace », propose-t-il.
Le président de la dynamique est plus explicite : « Chacun proportionnellement à sa bourse doit contribuer. Si nous nous retrouvons 10 000 contributeurs dans un district qui, donnant chacun 3 000 francs CFA. Cela fera 30 millions de francs CFA. On pourra déjà essayer de résoudre quelques problèmes. »
Pour Patrice Tsoumou, cet argent permettra de résoudre « des problèmes insolubles, notamment comme le problème des effectifs pléthoriques dans les salles de classe », en achetant des tables-bancs sans attendre l'État.
À la veille des épreuves du bac au Congo-Brazzaville, une ONG lance un appel à tous pour sauver l'école