La ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel, et l'ambassadeur du Maroc au Congo, Ahmmed Agargi, ont ouvert, le 19 juin à Brazzaville, les travaux du comité ad hoc qui va définir les modalités d'octroi des bourses aux étudiants congolais.

Pour le compte de l'année académique 2023-2024, le Maroc a mis à disposition quatre-vingt-dix bourses. « Ces bourses sont octroyées pour matérialiser la solidarité agissante entre le Maroc et le Congo », a fait savoir l'ambassadeur, Ahmmed Agargi, à l'issue de l'échange avec la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel, le 19 juin à Brazzaville.

Cet échange a permis de lancer les travaux de la commission ad hoc réunissant Marocains et Congolais pour définir les contours de l'octroi de ces bourses. Le profil des étudiants qui vont en bénéficier, les filières d'études et d'autres modalités sont autant de questions techniques au menu du travail de cette commission, a indiqué le diplomate marocain.

A propos de l'octroi des bourses, le Maroc n'est pas à son premier coup d'essai. La tradition boursière date de plusieurs années. L'année dernière, la meilleure élève au baccalauréat, Vanité Iona Ngatse, obtenait une bourse du Maroc dans les conditions exceptionnelles car la procédure d'attribution des bourses au titre de l'année 2022 avait déjà été bouclée. « La qualité des relations entre le Congo et le Maroc est telle qu'il fallait faire exception », expliquait l'ambassadeur du Maroc.

La même année, le Royaume octroyait 90 bourses aux étudiants congolais dans les domaines des sciences médicales et paramédicales ; de l'Ingénierie, des sciences commerciales, agronomiques...

Pour les bourses de l'année académique 2023-2024, la communauté estudiantine doit attendre les résultats des travaux du comité ad hoc qui est déjà à pied d'oeuvre afin d'avoir un aperçu sur les critères d'octroi et les spécialités d'études.