Sénégal: Menace de poursuites à la CPI - Seydou Gueye parle d'agitation politique

Après la sortie du ministre des forces armées, Sidiki Kaba, sur les menaces de poursuites à la Cour Pénal Internationale, qu'il avait considéré que « ceux qui le disent n'ont ni la qualité ni la capacité de le faire », c'est au tour du ministre, porte parole du Parti APR, d'emboiter le pas. Invité de l'émission Jury du Dimanche, Seydou Guèye, a soutenu que c'est impossible. « Je ne reviens pas sur ça parce que c'est impossible

. C'est de l'agitation politique. Ce qui est important pour les sénégalais, c'est d'abord que les informations judiciaires aboutissent, que les enquêtes aboutissent et qu'on se préoccupe de réparer les préjudices subis par les sénégalais. Quand on sait comment les choses se passent, il faut avoir la qualité pour le faire », dit-il.

A en croire l'ancien ministre « La CPI, elle s'occupe de crime de guerre et de crime contre l'humanité », a-t-il précisé sur les ondes de la Iradio. Avant d'enchaîner : « moi je ne rentre pas dans ces détails. Pour moi, cela ne procède qu'une bonne stratégie qu'ils ont mis en oeuvre, de souiller l'image du Sénégal à l'international mais c'est au détriment du Sénégal. Ce n'est pas pour le président Macky Sall. Ils veulent créer à l'interne un malentendu. Si on voit leur stratégie de communication à l'interne, on parle de l'iniquité de la décision de justice alors qu'ils savent tous que dans le réquisitoire du juge d'instruction, le délit pour lequel le leader du Pastef a été visé. Ils veulent masquer l'idée centrale que Sonko a été condamné à une peine de prison et que Adji Sarr est indemnisée au titre de victime ».

Toutefois, Seydou Guèye estime que nous avons les mêmes responsabilités pour éviter que le pays de la Téranga devienne le pays de la terreur. « C'est ça l'enjeu. Il y va avec la continuité de nos programmes avec le confort et la confiance des bailleurs, des partenaires. Il nous faut continuer à construire ce pays. On a aucun intérêt à d'épaissir l'image du Sénégal au nom d'une préoccupation présidentielle », a-t-il aussi souligné.

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