Après le concept de la "Caravane des voix des diasporas congolaises" lancé en avril 2019, le Haut Conseil représentatif des Congolais de l'étranger (HCRCE), présidé par Agnès Ounounou, se dote d'une structure officielle de représentation destinée à jouer le rôle de plateforme pour unifier et soutenir la diaspora congolaise.
Le 17 juin 2023 marque le lancement officiel du HCRCE. Cet événement majeur pour les Congolais de France s'est déroulé au 34 avenue des Champs Élysées, à Paris, en présence de plusieurs personnalités nationales et internationales.
De ce fait, Céphas Germain Ewangui, secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales au Congo, porteur d'un message du chef de l'État, Denis Sassou N'Guesso, a effectué le déplacement de Brazzaville à Paris.
Ont également été témoins de ce lancement d'illustres personnalité, telles que Rachida Kaaout, présidente du Haut commissariat des diasporas africaines de France ; Abdelaziz Moundé, créateur de la Maison des Camerounais de France ; Nabindu Bintu Mulongo, présidente du Haut Conseil des Congolais de la République démocratique du Congo;
Blondel Keta Louboungou, initiateur du Salon d'orientation, d'information et de recrutement de l'étudiant congolais ; Dimitri M'Foumou-Titi, président d'ADRNS ; Jules Moussabou, psecrétaire du Conseil consultatif des sages au Congo; Éric Brouiller, consul honoraire du Congo en Normandie; de représentants diplomatiques; de chefs d'entreprises et bien d'autres membres de la société civile.
Le HCRCE a été présenté comme étant un organe fédérateur, une entité inclusive et représentative, s'engageant à construire, au sein de la communauté congolaise, des liens forts entre Congolais résidant à l'étranger et leur pays d'origine, le Congo. Il est sensé oeuvrer pour eux, pour la défense de leurs intérêts, sans distinction d'origine régionale, ethnique, religieuse, sociale, de sexe et de profession, en leur apportant soutien et entraide au quotidien.
Son siège est établi à Paris et compte déjà plus de soixantye-dix représentations à travers le monde. De par son implantation, il constitue, au plus près des Congolais, un acteur déterminant pour le développement du Congo en servant d'interface afin de répondre efficacement aux questions des membres et de les accompagner dans divers domaines tels que l'investissement, l'entrepreneuriat, l'emploi, la fiscalité, l'éducation, la santé et plus encore.
Cette structure est amenée à jouer un rôle primordial pour les Congolais de l'étranger, en facilitant leur interaction avec les organismes publics.
Pour Céphas Germain Ewangui, ce lancement rejoint la dynamique du département ministériel déjà mise en place par le président de la République en charge des Congolais de l'étranger. « La mise en place d'un tel organe, c'est certainement pour susciter une implication, une mobilisation à la co-construction de l'oeuvre nationale », s'est-il réjoui.
De son côté, Rachida Kaaout, par ce lancement, a entrevu l'ouverture de nouvelles opportunités afin d'avancer ensemble, dans le sens de son engagement en faveur du rapprochement des peuples. Cette initiative, a-t-elle souligné, est destinée à faciliter l'intégration des Congolais disséminés à travers le monde et à permettre la contribution positive qu'ils peuvent apporter au développement du Congo.
Il était urgent de s'organiser, pouvait-on entendre de la part de la plupart des participants préoccupés à coordonner leurs efforts autour du seul et unique dénominateur commun qui les rassemble : le Congo.
À propos de la communauté congolaise en France
Aux dernières estimations de l'ambassade du Congo en France, la communauté congolaise compte plus de 35 000 membres, dont 15 000 possèdent au moins un diplôme supérieur, des cadres formés en France dans les domaines divers : santé, enseignement, économie, finances, numérique, sciences humaines.
En grande partie, la communauté congolaise relève de la bi-appartenance France-Congo. Elle est active dans le cadre associatif, mais n'aspire pas assez à l'entrepreneuriat. Elle se distingue par sa musique / rumba, fait une place à la Sape et la passion pour l'écriture.
