Alors que la direction préfectorale de la santé s'enferme dans le déni d'avoir causé son mal à un jeune homme qui voulait prendre un vaccin contre la fièvre jaune la semaine dernière et qui en a succombé, les premières éclaircies viennent de la clinique Diogoma qui a encadré le patient du 7 au 14 juin dernier avant qu'Alpha Boubacar Diallo ne soit référé à l'hôpital régional pour la suite de ses soins.
Un des responsables de la clinique Djogoma, après avoir vu un article qui indiquait que le vaccin a été administré chez eux à tenu à lever l'équivoque.
Expliquant qu'en instance de voyage, le jeune homme avait pris le vaccin contre la fièvre jaune et un anticovid qu'est le Johnson and Johnson.
Le médecin a aussi expliqué que les premiers maux pour lesquels, le patient est venu dans sa clinique sont oculaires avec des larmoiements et qu'en réponse un collyre et un antalgique lui ont été servis puis il est revenu le 11 juin avec un tableau rappelant le palu ou la fièvre typhoïde après des examens, il est rentré à nouveau pour revenir le 14, il devenait plus faible et le médecin en a profité pour lui réclamer les documents de vaccination chose présentée par le jeune patient.
Le médecin en a profité pour joindre la DPS et le représentant local de l'OMS auxquels s'est joint le maire quelques minutes plus tard, le maire dont la victime est un parent aurait confié que pour la famille tous les problèmes de santé du jeune homme sont tributaires au vaccin.
Cette fois, une insuffisance rénale embryonnaire a été diagnostiquée et le médecin a rappelé Docteur Thierno de la DPS pour lui signifier sa volonté de le référer à l'hôpital régional.
C'est alors que l'ambulance est venu le transporter le jeune homme vers l'hôpital régional.
Vendredi, le médecin de la clinique Djogoma s'y est rendu et son état était stable aux dires de ses pairs, samedi matin aussi, il est repassé et dans l'après-midi du même jour s'est fait signifier le décès du jeune homme.
La victime a été inhumée dans l'après-midi du samedi vers 17 heures.
Joint au téléphone ce lundi matin, le Dr Sékou Sylla DPS reste fidèle à ses mots et soutient mordicus que le décès d'Alpha Boubacar Diallo n'est aucunement lié à l'administration d'un vaccin comme le relaie la presse depuis une poignée de jours.