Kaolack — L'Etat du Sénégal compte booster la culture du maïs et accompagner les cultures de diversification dans le cadre de la stratégie nationale de souveraineté alimentaire, a indiqué à l'APS, le directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaolack, Samba Ndao Tall,
"Dans le cadre de la stratégie nationale de souveraineté alimentaire, l'Etat du Sénégal compte booster la culture du maïs, mais aussi accompagner les cultures de diversification comme le riz, le blé, l'huile de tournesol, l'huile de palme", a-t-il notamment dit dans un entretien avec l'APS.
La région de Kaolack est à environ deux-cent-soixante-dix mille tonnes de productions de céréales, a précisé le DRDR.
C'est dans cette optique qu'elle a reçu, pour la campagne agricole de cette année, un quota de quarante-cinq tracteurs équipés, des groupes électropompes et motopompes, entres autres matériels agricoles.
"Qui dit souveraineté alimentaire dit produits de consommation. Et dans ces produits de consommation, les céréales, mil, sorgo, maïs, riz, entre autres variétés culturales, occupent une place importante", a expliqué M. Tall.
Il souligne que les cultures de diversification viendront soulager les importations de produits alimentaires.
Se disant "très satisfait" de l'appui de l'Etat du Sénégal destiné aux agriculteurs, le DRDR de Kaolack rappelle que l'Etat mobilise d"'importantes ressources" pour accompagner les producteurs.
"Nous sommes tous, techniciens et producteurs, garants des bonnes conditions de distributions de ces ressources. Donc, faisons en sorte qu'au niveau des commissions de distribution, que le travail se fasse correctement, que ces commissions, les organisations de producteurs et les techniciens jouent correctement leur rôle, pour que la distribution de la subvention soit efficace", a-t-il lancé.
Il a admis la persistance de difficultés dans la distribution des subventions.
« Il y a toujours des gens qui se mobilisent pour pouvoir en profiter, d'autant plus qu'il est difficile de faire un ciblage correct dans ce genre de cas où chacun peut se lever pour dire qu'il est agriculteur », a déploré le technicien.
"Nous devons nous donner les moyens d'être les garants de cette subvention, parce que l'Etat du Sénégal a mis en place les garde-fous qu'il faut. Mais charge à nous de nous mobiliser et de faire l'effort nécessaire pour qu'il y ait plus de transparence et d'efficacité", a-t-il martelé.