Luanda — La création d'une base d'appui juridique aux startups renforcera le cadre institutionnel et augmentera l'attraction des financements, a déclaré, ce mardi, à Luanda, le secrétaire d'État à l'Économie, Ivan dos Santos.
S'exprimant lors du briefing habituel du ministère de l'Économie et de la Planification (MEP), il a souligné que la base juridique renforcerait l'écosystème des startups, apporterait une plus grande portée, applicabilité et flexibilité pour pouvoir opérer sur le marché national et international.
Selon Ivan dos Santos, la création d'une base de soutien juridique pour les startups est en préparation, avec son propre modèle opérationnel.
« Le gouvernement s'engage pour créer une base juridique afin que les startups puissent avoir leur propre modèle opérationnel. L'idée est que le monde a évolué à une vitesse telle que nous ne voudrions pas que nos statures soient laissées pour compte », a-t-il souligné.
Se le ministre, les Angolais ont une capacité d'innovation et de création très rapide, mais ils ne durent pas longtemps sur le marché, car le taux d'échec est de 80%, "ce qui signifie que sur les 5 startups qui tentent de démarrer, une seule parvient à réussir, dû au manque de qualification et de formation ».
D'autre part, il a souligné le lancement, en mai, de la nouvelle plate-forme de certification électronique, adoptée par l'Institut national d'appui aux micro, petites et moyennes entreprises (INAPEM), qui a enregistré plus de 63 demandes à ce jour.
Au cours des dernières années, le gouvernement angolais a développé des actions pour accorder une plus grande attention aux startups, ayant organisé la 2e édition de l'Angola Startup Summer, du 27 au 29 avril, sous le slogan "L'innovation et la technologie comme vecteurs de la dimension des startups en Angola".
Avec ces actions, l'Exécutif travaille à positionner l'Angola parmi les meilleurs environnements pour la création de startups en Afrique et à soutenir la présence des Angolais dans les principaux événements internationaux.
En 2022, l'Angola s'est classé 97e dans le Global Startup Ecosystem Index, sur un univers de 118 pays, gagnant 18 places par rapport à l'année précédente, cependant a été 9e de l'Afrique subsaharienne.
