Les investissements exécutés par l'Etat ont été pris en charge pour un montant de 8,1 milliards FCFA (2,92%).
Selon la Direction générale du budget, ce faible taux se justifie par des procédures de passation de marchés qui ne se dénouent généralement qu'à la fin du premier semestre. «En termes de volume, les investissements exécutés par l'Etat constituent la catégorie de dépenses la plus faible.
Seul le secteur de l'ordre et de la sécurité publique (14%) a dépassé plus de 10%. Par contre, les secteurs de l'Enseignement » et la « Défense » ont été moins performants avec des taux en dessous de 1% », informe la Direction générale du budget. Au 31 mars 2023, les transferts en capital ont été pris en charge à hauteur de 22,32% (soit 153,6milliards de FCFA) contre 53,2% (soit 399,35 milliards de FCFA) un an auparavant. A l'analyse, il apparaît que le niveau de mobilisation des transferts en capital est tiré principalement par les dépenses dans les secteurs de la « santé » (60%) et de la défense (60%).
En ce qui concerne la « santé », le bon niveau d'exécution s'explique par la mise en oeuvre des activités du programme « Pilotage coordination et gestion administrative » (100%), notamment avec le projet de « construction et équipement de la polyclinique de l'hôpital principal de Dakar » qui a mobilisé la totalité des crédits ouverts à ce titre, soit 7,5 milliards FCFA ;
Pour la « défense », les résultats enregistrés sont imputables à l'exécution du programme « Sûreté publique et maintien de l'ordre » (100%, soit 6,85 milliards FCFA).