Congo-Brazzaville: Environnement - Formation sur les mécanismes de financement des ressources naturelles

A l'initiative du ministère de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, avec l'appui de la délégation de l'Union européenne (UE) au Congo, plusieurs cadres participent, du 20 au 22 juin, à Brazzaville à l'atelier de formation sur les sources et mécanismes de financement potentiels pour valoriser les ressources naturelles congolaises.

Les participants au moment de partage d'expérience viennent des administrations publiques ainsi que de la société civile. Durant trois jours, ils vont échanger et apprendre sur les techniques et initiatives susceptibles de mettre en exergue l'environnement congolais.

Selon le chef de coopération de l'UE, Karl Rawert, la collaboration dans l'exécution de cette formation symbolise les bonnes relations entre le Congo et cette structure. Il a, par ailleurs, reconnu et loué les atouts naturels dont dispose le Congo avant de plaider pour leur protection.

« Situé au coeur du bassin du Congo, le pays dispose d'un écosystème important, notamment un espace forestier d'une valeur considérable », a-t-il indiqué, ajoutant que l'UE va continuer à soutenir le Congo dans sa lutte contre le changement climatique et la protection de l'environnement.

Dans son discours d'ouverture, le conseiller au Développement durable, Jean Frédérique Vidalie Andéa, au nom de la ministre Arlette Soudan Nonault, a indiqué que les effets néfastes du changement climatique ne font que s'intensifier et les obstacles d'ordre politique semblent insurmontables. « Dans le but de rehausser la gestion du carbone forestier, la République du Congo a mis en place plusieurs instruments politiques et stratégiques.

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L'atelier qui nous réunit ce jour a pour objectif de renforcer nos capacités sur les sources de financement afin de nous permettre de valoriser nos ressources naturelles, notamment dans le secteur de l'agriculture et autres. Je crois qu'à l'issue des trois jours de cette formation, vous serez à mesure de maîtriser les sources et mécanismes de financement potentiels pour valoriser les ressources naturelles congolaises », a déclaré Jean Frédérique Andéa.

Au cours de cette formation, il s'agira, entre autres, d'étudier la préfaisabilité d'un cadre national afin d'attirer les financements climatiques pour question d'intégration et d'adaptation, d'étudier les opportunités de financement, de valorisation, de réduction d'émissions de gaz à effet de serre et de préservation de la biodiversité, de renforcer les capacités et améliorer les connaissances sur les sources potentielles de financement climatique y compris du marché carbone.

Notons que le Congo abrite 22,5 millions d'hectares de forêts du Bassin du Congo. Avec de faibles taux historiques de déforestation et des forêts couvrant 69% de la surface terrestre, il est un exemple typique de pays à haut couvert forestier et faible déforestation.

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