Autres étapes devront désormais suivre après le débat d'orientation constitutionnel qui a pris fin en début du mois en cours.
Sous l'égide du CNT, conseil national de la transition, des acteurs sociopolitiques du pays ont fait un défilé à l'hémicycle du palais du peuple pour chacun en ce qui le concerne, faire quelques propositions devant aboutir à la rédaction de la future loi fondamentale guinéenne. En mission de travail en France, le président du CNT a été interrogé mardi soir par TV5 monde sur le déroulement de ce processus, notamment sur l'absence de certains acteurs politiques à ce rendez-vous.
Dr Dansa Kourouma était invité dans la rubrique journal Afrique, où il s'est exprimé sur le processus d'élaboration de la nouvelle constitution. En dehors du débat d'orientation constitutionnel fait-il croire sur cette chaîne, d'autres étapes importantes se sont également déroulées.
« Il s'agit notamment du symposium international sur le constitutionnalisme guinéen qui a permis de rassembler les experts africains et guinéens, notamment du milieu académique pour définir les meilleures orientations possibles de la nouvelle constitution. En suite, le débat avec les acteurs, parce que nous avons appelé débat constitutionnel et je vous garantis que les douze familles d'acteurs qui ont été conviés ont tous répondu à l'appel, à l'exception de quelques acteurs et d'ailleurs », a mentionné Dr Dansa Kourouma.
Sur l'absence de certains ténors de la vie politique guinéenne, le président du CNT a reconnu que cela constitue un problème, puisque l'idéal est de rassembler tous les acteurs de la vie nationale.
« C'est un problème parce que la volonté de nous les constituants est d'associer tous les acteurs de la vie nationale dans la définition des orientations de la nouvelle constitution et sans commune mesure. Et donc, nous avons invité tous les acteurs, 20 jours avant le débat proprement dit et nous les avons transmis tous les documents d'orientation et tous les cadrages nécessaires pour qu'ils apportent leurs contributions à cette étape importante d'élaboration de la nouvelle constitution », a-t-il rappelé, avant de poursuivre par ailleurs qu'à : « tout moment, je vous garantis que ces acteurs peuvent être entendus et leurs contributions écrites ou orales seront acceptées à tout moment du processus ».
D'un autre côté, le président du CNT a indiqué que la nouvelle constitution devra « faire une lecture juste de ce qui a entraîné la rupture de l'ordre constitutionnel et ceci a été fait ».
Ce processus de nouvelle constitution en cours en Guinée selon lui, demeure le plus inclusif possible que le pays aura connu.
« Il n'y a jamais eu un processus d'élaboration d'une constitution en Guinée qui s'est déroulé selon un processus participatif et transparente, tel que nous sommes en train de le mener actuellement.
Deuxièmement, ce qui est important c'est que ce n'est pas une constitution d'expert, mais une constitution qui va associer toutes les composantes de la vie nationale. Troisièmement, il y a les grandes orientations qui ont été définis à travers les différentes phases du processus d'élaboration qui nous permettent aujourd'hui de mettre le curseur sur les différents réforme nécessaires à garantir à la fois la mutabilité, mais aussi l'intangibilité de la constitution », a rassuré le président du Conseil National de la Transition.