Le Gabon, à l'instar de la communauté internationale, a commémoré la Journée mondiale des réfugiés. Une conférence débat a été organisée à cet effet à l'Université Omar Bongo, animée de main de maitre par le Dr Christian Waly Waly, en présence d'Evelyne Otsobogo, Ambassadeur itinérant chargé de la Commission nationale des réfugiés (CNR) au Gabon, de Marius Ndzengue, Chargé du Bureau Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) et bien d'autres personnalités. C'était ce 19 juin 2023 à Libreville.
Le 20 juin de chaque année, le monde entier commémore la Journée mondiale du réfugié. Cette question n'a pas fini de faire couler beaucoup d'encre et de salive. Les conflits armés en sont responsables dans la plupart des cas. Le thème retenu pour ladite Journée 2023 est " De l'espoir loin de chez soi pour un monde où les réfugiés auront leur place ".
C'est un hommage rendu à ceux qui sont contraints par la force des choses, de quitter leur pays, leur famille, parfois au péril de leur vie. De fuir leur chez soi pour un ailleurs, qu'ils espèrent meilleur.
Cette année, faut-il le souligner, la Journée mondiale du réfugié met l'accent sur "l'importance de l'inclusion et de la recherche de solutions en faveur des réfugiés". Il faut redonner de l'espoir aux réfugiés qui n'ont pas volontairement choisi de fuir leur pays.
Le Chargé du Bureau du HCR explique que leur intégration au sein des communautés, le témoignage de la solidarité et les solutions envisagées sont les moyens de leur redonner l'espérance. "Nous donnons de l'espoir aux réfugiés lorsque nous nous assurons qu'ils disposent d'outils qui leur permettent de prendre en main leur destin", a soutenu Marius Ndzengue.
Selon l'Ambassadeur itinérant chargé de la Commission nationale des réfugiés (CNR) , le Gabon compte quelques 300 réfugiés avec pour principaux foyers d'accueil, deux provinces du sud du pays . Evelyne Otsobogo affirme par la suite que : "Les réfugiés ne sont plus nombreux parce que la plupart sont repartis dans leurs pays d'origine, d'autres ont acquis la nationalité gabonaise". Et d'ajouter que que "le Gabon n'a plus plus beaucoup de réfugiés".
Les réfugiés, venus à ce rendez-vous du donner et du recevoir, ont témoigné de la bonne hospitalité du Gabon à leur égard. Héritier G. Kakala, réfugié d'origine centrafricaine a dit du bien de ce pays de l'Afrique centrale . "Je suis parti de mon pays en guerre, j'étais en seconde.
J'ai pris le risque de partir de Bangui en passant par le Cameroun pour arriver au Gabon. J'ai été pris en charge par le CHR. J'ai fait aisément mes études et je suis détenteur d'une Licence. C'est dire que le Gabon est un pays de paix, de tolérance , une terre fertile d'hospitalité. Que Dieu continue de bénir ce pays...".
Le Chargé de Bureau du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR), ne dira pas le contraire. Il le dit si bien lorsqu'il affirme : "qu'en matière d'accueil des réfugiés, le Gabon est un modèle au niveau de l'Afrique centrale".
Journée mondiale du réfugié ?
La Journée mondiale du réfugié est une journée internationale qui a été instituée par les Nations Unies pour rendre hommage aux réfugiés à travers le monde. Elle a lieu chaque année le 20 juin et met en lumière la force et le courage des personnes qui ont été forcées de fuir leur pays pour échapper aux conflits ou aux persécutions.
Le souhait de tous, c'est de voir un monde sans conflit, sans oppression, sans racisme et d'autres vices. Le monde voudrait vivre en paix. Un monde où le plus faible est soutenu par le plus fort, un monde où le sourire est la chose du monde la mieux partagée, un monde où la différence de races, de situations sociales et bien d'autres ne feront pas obstacles au vivre ensemble . Un monde où il fait bon vivre...