Sénégal: Relance du Grand prix du chef de l'Etat pour l'enseignant - Thiès s'imprègne des textes révisés

Thiès — Des autorités académiques et administratives de la région de de Thiès, notamment, ont échangé, mardi dans la cité du rail, sur les textes révisés organisant le Grand prix du chef de l'Etat pour l'enseignant (GPCE), relancé cette année.

Institué en 2017 où il a été organisé pour la première fois, puis en 2018, le GPCE a été relancé cette année, après quatre ans de suspension. Cette période coïncidant en partie avec le Covid-19, a été mise à profit pour évaluer et réformer cette distinction dédiée aux enseignants du préscolaire au secondaire.

Lors d'une rencontre préparatoire qui s'est tenue à la gouvernance de Thiès, "iI était question de partager les documents de cadrage, notamment le décret 796-2020 qui abroge l'autre décret qui instituait le Grand prix du chef de l'Etat, par lequel le candidat devait être proposé", a dit l'inspecteur d'Académie (IA), au terme de la réunion.

En plus du décret, la feuille de route et le règlement intérieur étaient au menu des échanges, sous la houlette de l'adjoint administratif du gouverneur, Téning Faye Bâ.

"Dorénavant, c'est une candidature individuelle que l'enseignant lui-même soumet, avec un ensemble de procédures et de processus et d'actes administratifs que les supérieurs devraient poser jusqu'au niveau national où se fait la sélection définitive", a expliqué le responsable académique.

Les préfets qui étaient présents à cette réunion, devront mettre en place des comités départementaux de sélection et vulgariser davantage l'information. Le gouverneur a esquissé une première composition du comité régional, qui sera ultérieurement entérinée définitivement et publiée, a-t-il rapporté.

Selon la feuille de route, les enseignants devront commencer à déposer, à partir du 27 juin, leur candidature auprès des chefs d'établissement et autres structures, notamment les directeurs d'écoles, les principaux de collège, les proviseurs de lycée, ou encore les responsables de centres d'enseignement technique.

"Sont éligibles à la proposition de candidature, l'ensemble des enseignants du privé comme du public, et qui sont pré-universitaires", a expliqué Elhadji Mamadou Diouf, précisant qu'il s'agira des enseignants du préscolaire, du primaire, du moyen et du secondaire.

Selon l'IA, les préfets se sont engagés à partager les documents au niveau départemental, avec l'appui des inspecteurs de l'éducation et de la formation (IEF), pour accompagner les chefs d'établissement, de structure et les candidats éventuels, pour que la sélection soit "la plus inclusive possible".

"Les corps enseignants regorgent d'acteurs de qualité qui méritent d'être portés à la connaissance de l'opinion et de la communauté", a dit M. Diouf, soulignant l'importance de "renforcer le dispositif d'émulation et de distinction des enseignants et de tous les acteurs".

Chaque comité départemental ne peut proposer au plus que trois candidats, qui seront transmis au comité régional qui, à son tour, en retiendra trois pour les proposer au jury national. Là-bas six seront aussi gardés pour passer des entretiens avant que les lauréats ne soient connus.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.