BATNA — Le roman féminin algérien a été mardi le thème d'un séminaire national organisé à l'Université Batna-1 par le laboratoire de l'encyclopédie algérienne facile.
Cette rencontre vient mettre en lumière l'évolution du roman féminin algérien et l'accroissement sensible ces dernières années des femmes romancières à la présence remarquée sur la scène nationale et à l'échelle arabe, a indiqué, Dr. Khadidja Kerouche, présidente du séminaire.
Tardive par rapport au roman arabe au Moyen-Orient, le roman algérien féminin s'est frayé une place distinguée sur la scène de la littérature arabe féminine, a relevé la même universitaire.
Les intervenants à la séance d'ouverture de ce séminaire de deux jours ont analysé l'esthétique du récit narratif des romancières Ahlam Mostaghanemi, Fadhila El Farouk, Ilham Bouraba et Malika Mokadem ainsi que leurs ainées Taous Amrouche et Assia Djebar.
Dr. Salima Loukem de l'Université de Souk Ahras a consacré son intervention aux romancières d'expression française, tandis que Nabila Aboudi de l'Université Constantine-2 a tenté une analyse du référent philosophique et psychologique dans les oeuvres d'Ilham Bouraba.
Les communications retenues durant la rencontre aborderont également la conscience révolutionnaire dans le roman féminin algérien, la révolte dans le roman de Malika Mokadem et le féminin réprimé dans le roman "Aïcha" de Henka Haoua.