« Des efforts sont menés au quotidien à la maternité de Kintambo, pour offrir de bonnes conditions aux femmes qui accouchent ainsi qu'à leurs nourrissons », a assuré le médecin-directeur de cette maternité, Brigitte Topela. Elle a ainsi démenti les témoignages des pensionnaires faisant état de mauvaises conditions d'hospitalisation.
Le 16 juin, Radio Okapi avait révélé dans son reportage, une situation catastrophique à la maternité de Kintambo, selon les témoignages des pensionnaires. Des malades et des membres du personnel soignant dénonçaient notamment les mauvaises conditions d'hospitalisation.
Par manque d'électricité, certaines femmes accouchent par césarienne à l'aide des torches de téléphones portables. Ces conditions entrainent parfois des cas de décès des mères et des nouveau-nés.
Mais, le docteur Brigitte Tupela estime que la maternité de Kintambo répond aux normes :
« Il y a des coupures électriques qui peuvent arriver ou des délestages. Mais étant une structure étatique, on nous privilégie toujours pour avoir du courant. Nous ne pouvons pas mettre la vie de la femme et de l'enfant en danger. Déontologiquement, ce n'est pas permis de faire une opération dans le noir, nous ne le faisons pas. Comme vous êtes sur terrain vous pouvez voir, vous imprégner de l'état de nos sanitaires. Nous veillons aux soins, nous veillons à l'hygiène, nous veillons à l'état de la femme parce que c'est elle qui donne vie, c'est elle qui doit être sécurisée ».
Elle assure par ailleurs que l'eau coule à la maternité, contrairement aux témoignages des pensionnaires :
« Nous ne pouvons pas admettre que les sanitaires restent dans un état délabré. Ici à la maternité, nous sommes alimentés par la REGIDESO et nous avons un forage. Je ne vois pas comment nous qui avons ce forage nous pouvons souffrir de manque d'eau ».
Selon elle, des efforts sont fournis pour améliorer la prise en charge des malades, notamment dans le cadre du programme de couverture de santé universelle et de maternité gratuite.