La 16ème édition de Jazzablanca, prévue du 22 au 24 juin dans la métropole économique du Royaume, promet de plonger le public dans un univers unique, où la magie de la musique règne en maître.
A la veille de son lancement, Jazzablanca se prépare à faire vibrer la ville avec sa musique et son ambiance incomparables, indiquent les organisateurs, notant que le festival vient ainsi apporter une belle offre musicale pour égayer le début d'été à Casablanca.
A Anfa Park (concerts payants), comme à la Place des Nations unies (concerts gratuits), la 16ème édition connaît un engouement sans précédent.
Selon les organisateurs, Jazzablanca et la Fondation BMCI, engagés auprès de la jeunesse marocaine et unis par des valeurs communes, oeuvrent chaque année pour valoriser et mettre en avant les talents nationaux, rappelant que depuis 2014, Jazzablanca propose une programmation gratuite à la Place des Nations unies.
Libre d'accès, la scène BMCI incarne la dimension urbaine et inclusive d'un festival profondément attaché à sa ville, qui se veut accessible à tous.
Pour 2023, et suite à l'appel à projet lancé en début d'année, la scène BMCI accueillera 6 groupes marocains, dont les registres et sensibilités musicales font la belle part aux musiques du Sud.
Ces musiciens feront voyager le public sur des rythmes à la fois ancestraux et résolument modernes, reflétant la richesse et la diversité culturelle du Maroc d'aujourd'hui.
Du jeudi au samedi à la place des Nations unies, le public aura l'occasion de découvrir Izouran N-Sahara, véritable écho du désert, Sound of Mint, duo électrisant, Khmissa, mélange détonnant de rock et de rythmes gnaoua, Tarwra N-Tiniri, passionnés de poésie amazighe, Badil, groupe de fusion de vibrations sahariennes et de rock psychedélique, et Jubantouja, fresque enchanteresse d'Indie Folk et Pop Rock.
Izouran N-Sahara, originaire de l'oasis M'hamid Elghizlan, envoûtera le public de par son authenticité en interprétant l'album "Tinsant", une ode à la richesse musicale du désert, tandis que Sound of Mint, duo formé par Fadel Lahlou et Joël Pellegrini, proposera un mélange mystique entre musique électro et instruments africains.
A la place des Nations unies toujours, Khmissa, Groupe lauréat du tremplin L'Boulevard dans la catégorie musique fusion, offrira un concert alliant rock et gnaoua et interprétera son dernier EP, "Bouchachia", tout juste sorti en janvier dernier. Tarwa N-Tiniri, qui est également de la partie, gratifiera le public par son amour de la poésie amazighe, et sa fusion inédite entre le blues et les chants traditionnels du Sud-Est du Maroc.
Badil, groupe casablancais, qui fusionne les vibrations sahariennes et le rock alternatif psychédélique et le groupe Jubantouja, qui conquiert petit à petit la scène musicale marocaine de par son talent et son originalité, promettent au public une soirée envoûtante.