À J-35 du début des Jeux de la francophonie à Kinshasa, les autorités mettent les bouchées doubles pour rattraper les retards dans l'organisation et surtout la construction des infrastructures. La question était au coeur de la 123e session du Conseil Permanent de la Francophonie (CPF) tenue mercredi à Paris. Certaines délégations ont réitéré leurs inquiétudes, mais la RDC se dit confiante et déterminée.
L'une des inquiétudes concerne la sécurité. Ce point est pris très au sérieux par le comité d'organisation et par les délégations eu égard notamment aux violences communautaires dans une partie de la banlieue est de la capitale congolaise.
Garde républicaine mobilisée
À ce propos, contrairement à la demande de certaines délégations, Kinshasa ne publiera pas le plan de sécurité. Cependant, on sait aujourd'hui que la Garde républicaine sera réquisitionnée et 4 500 policiers seront entièrement affectés à la sécurisation de ces jeux. Pour compléter ce dispositif, une société privée a été engagée pour s'occuper de l'intérieur des sites.
L'autre point soulevé concerne la question des transports dans une ville d'environ vingt millions d'habitants. Là encore les choses ne sont pas si simples, mais les autorités congolaises expliquent qu'une voie dédiée va être réservée aux délégations partant du village des Jeux situé sur le campus de l'université de Kinshasa aux différents sites.
Certains chantiers inquiètent
Concernant les infrastructures, les travaux sont très avancés, mais certains chantiers inquiètent. C'est le cas du gymnase destiné au tennis de table. Toiture, climatisation et sièges prennent du retard. Un plan B a été proposé.
Il y a aussi une inquiétude par rapport au calendrier de décaissement des fonds. À 35 jours de l'ouverture de ces jeux, environ 60% du budget dédié à l'organisation a été décaissé, lequel budget est fixé à un peu plus de 66 millions d'euros.