Congo-Brazzaville: Dossier Figa - Les procédures d'enquêtes toujours en cours

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a évoqué le dossier Fonds d'impulsion, de garantie et d'accompagnement (Figa) des très petites, petites et moyennes entreprises et de l'artisanat, dans le bilan à mi-parcours du programme d'action du gouvernement (PAG). Il a déclaré que les procédures parlementaire, administrative et judiciaire engagées sont en cours.

Le dossier Figa qui a alimenté des débats sur les réseaux sociaux et d'autres milieux est loin d'être rangé dans les tiroirs. Interpellé par les journalistes à l'occasion des deux ans de la présentation du PAG sur le silence observé par le gouvernement depuis la suspension de l'ancien directeur général, Armel Fridelin Mbouloukoué, et les accusations portées contre la ministre des Petites et moyennes entreprises et de l'Artisanat, Lydia Jacqueline Mikolo, Anatole Collinet Makosso a voulu calmer le jeu.

« On est tous choqué d'apprendre tout ce qui est dit sur nous, que ce soit vrai ou faux. Est-ce que c'était vrai pour le Figa ? Mais, nous le saurons lorsque toute l'action qui a été engagée de contrôle politique, judiciaire, administratif, sera conduite à son terme. Il a été engagé une procédure parlementaire, administrative et judiciaire », a déclaré le chef du gouvernement, précisant que les responsabilités des uns et des autres seront établies à l'issue de la procédure.

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Selon lui, le gouvernement travaille actuellement sur ce dossier comme sur bien d'autres sans faire du bruit. La loi est dure mais, a-t-il insisté, il faut l'appliquer. « Il faut éviter de contourner la loi pour espérer régler vite un problème, vous pouvez vous tromper. Les procédures d'enquête, d'instruction sont silencieuses. Elles sont encadrées par le secret dans l'instruction, donc c'est tout à fait normal que les Congolais puissent estimer ou penser que le gouvernement est silencieux. Ce n'est pas le gouvernement qui est silencieux, mais c'est la procédure qui est silencieuse », a expliqué Anatole Collinet Makosso.

Magistrat de formation, le Premier ministre pense qu'il a l'obligation de veiller à ce que les procédures soient engagées conformément à la loi. Car, on ne peut pas livrer un humain à la vindicte populaire sans s'être assuré de ce que la procédure a été conduite à son terme.

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