Congo-Brazzaville: Jojo Mansounga - « Le Gouvernement de notre pays milite pour la non-violence »

interview

Mariée, mère de trois filles et écrivaine, Jojo Moumossi Mansounga s'est illustrée à Brazzaville dans une campagne de sensibilisation et de conscientisation contre des violences sexuelles et sexistes axées sur le genre en milieu scolaire et académique. Entretien.

Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : "Les violences en milieu scolaire, quelles réponses pour des lendemains meilleurs ?", tel est le thème de votre campagne de sensibilisation. D'où est venue cette idée ?

Jojo Moumossi Mansounga (J.M.M.) : Depuis quelque temps, j'avais constaté dans l'actualité locale et sous-régionale une prépondérance des faits sur la problématique des violences en milieu scolaire et académique. Des violences qui occasionnent des conséquences préjudiciables, voire dramatiques.

Voyons aussi que le gouvernement de notre pays milite pour l'éradication de ce phénomène dans sa politique de sensibilisation et de moralisation de la jeunesse congolaise sur la non-violence en milieu académique et scolaire, nous, la société civile, encourageons ces efforts du gouvernement qui nous stimulent à prendre le relais tant soit peu à travers des activités atypiques dans un but commun de stopper ce fléau.

Raison pour laquelle j'ai initié cette campagne sur la non-violence en milieu académique (conférence-débat) avec les étudiants qui poursuivent leur programme annuel, contrairement aux lycéens et collégiens qui sont presque à la fermeture des classes. Nous atteindrons l'année prochaine, disons la rentrée prochaine.

%

L.D.B.C. : Quelles sont vos attentes après cette campagne de sensibilisation ?

J.M.M. : L'objectif de cette campagne est que tous ensemble nous puissions trouver des solutions pour mieux étudier et avancer dans les objectifs que chaque parent ou chaque jeune congolais s'est assigné pour que la réussite soit au bout de l'effort. Ainsi, préparer un lendemain éducatif meilleur pour les futures générations. Car, j'en suis sûre et certaine, tous nous sommes angoissés du fait de la vie, de l'existence qui est bafouée, diminuée, dénigrée voire ôtée de l'un des proches ou des autres qui nous sont semblables.

J'espère fermement que ces temps d'échange permettront à chaque jeune de proposer un curriculum de fonctionnement vital permettant d'appréhender les modes de penser et d'agir de cette minorité des gens qui salit l'image de la gent masculine et d'envisager une responsabilité fonctionnelle dans la maîtrise des phénomènes qui touchent l'école, notamment les violences.

Ce que nous avons constaté dans les facultés où nous sommes déjà passés, c'est une grande interaction. Les étudiants sont très attentifs, participatifs et très ravis, surtout lors de l'adaptation scénique de mon roman Les douleurs cachées d'un coeur sans voix, qui aborde la même cause.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.