Alors que le préfet de Mali, Monson Sangala Camara est empêtré dans une série d'affaires judiciaires, la justice de paix de Mali l'avait cité à comparaître et devant son refus s'est vu obliger de lui décerner un mandat d'emmener et comme il ne fléchissait toujours pas, dans la journée du mercredi 21 juin , un mandat d'arrêt a été décerné contre l'officier militaire même si l'acte ne s'est ébruité que jeudi.
Sékou Sangaré, juge de paix de Mali a été on ne peut plus explicite sur comment on y est arrivé : "Si la personne ne comparaît pas librement, la loi dit qu'il faut décerner des mandats. Le premier moyen de contrainte est le mandat d'emmener, il n'a pas voulu comparaître face à ce refus de venir se planter devant le magistrat instructeur, un mandat d'arrêt a été décerné contre lui le mandat a été remis aux personnes concernées pour des fins d'exécution.
Là, il n'y a pas de délai, ça peut être exécuté à tout moment par un gendarme, garde pénitentiaire, agent de l'armée de rechercher, d'arrêter et une fois appréhendé de conduire àlamaison d'arrêt..."
Sékou Sangaré précise que quel que soit l'endroit où se trouve le préfet la décision est susceptible d'être exécutée.
Injection de rappel Manson Sangala Camara, Colonel de son état et préfet de Mali a les pieds pris dans le piège de plus d'une dizaines d'affaires judiciaires notamment : Des détournements de fonds, de complicité de vol de bétail ou encore de refus de respecter l'autorité judiciaire.