Après la première rencontre du 24 mars dernier, la CENI réunit à nouveau les acteurs de la sphère politique pour débattre des prochaines échéances électorales.
Dans le but d'avoir une élection présidentielle dans la transparence et la participation de toutes les parties prenantes, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé conjointement avec le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) hier à Alarobia la deuxième rencontre avec l'ensemble des acteurs électoraux.
Les entités présentes, ou leurs représentants, ont discuté, entre autres, du budget lié à l'organisation de la présidentielle, du fonds commun ou basket fund avec les partenaires techniques et financiers, de la mise en oeuvre de la refonte de la liste électorale ou encore du calendrier électoral. Ils ont également abordé les modalités de la mise en oeuvre des recommandations issues de la première réunion organisée le 24 mars dernier, selon l'agenda proposé pour la rencontre. « On constate des résultats concrets et des signes clairs de la capacité à mener à bien le travail de la CENI tant financièrement, matériellement, que la refonte de la liste électorale ou encore la date des élections.» souligne Dama Andrianarisedo, président de la CENI lors de sa prise de parole.
Le boycott
Une partie de l'opposition n'a pas pris part a cette rencontre dont la plateforme « C Lera », qui regroupe plusieurs partis politiques. Pour rappel, ces partis ont signé conjointement une pétition, mercredi dernier pour se mettre d'accord et ne pas participer à ce séminaire organisé par la CENI.
Cette plateforme dénonce l'absence de transparence et le manque d'initiatives pour prendre des mesures concernant la liste électorale, le financement des élections, la réforme des textes électoraux avec la perte de confiance envers le gouvernement, la CENI, la HCC pour une élection démocratique, transparente et acceptée par tous. Le président de la CENI déplore la politique de la chaise vide décidée par une partie de l'opposition. « Ce n'est pas le moment de proposer des idées qui pourraient provoquer des troubles et d'instrumentaliser la CENI », fustige-t-il.