Le groupe de presse « La Référence Plus » et la famille Ngyke Kangundu sollicitent l'implication personnelle du Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi, pour la réouverture du procès dans l'affaire assassinat du journaliste Franck Ngyke, le 3 novembre 2005. Ils l'ont annoncé jeudi 22 juin à Kinshasa, au cours d'une conférence de presse, en présence des représentants de quelques organisations de défense des droits de l'homme.
Ipakala Abeiye Mobiko, éditeur et président directeur général du groupe de presse « La Reference Plus » s'appuie sur la déclaration du chef de l'Etat selon laquelle, aucun crime contre les droits de l'homme ne restera impuni. Ce qui motive sa démarche aux cotés de la famille Kangundu de demander la réouverture de ce procès :
« Nous, on s'est saisi d'une opportunité. Le chef de l'Etat qui s'est montré ouvert. Il a dit que pendant son régime, il n'y aura pas d'assassinat de journalistes. Et comme le gouvernement passe, on a senti que les choses n'évoluaient pas, c'était l'occasion de réouvrir ce procès pour que la justice soit rendue »
Parmi les invités à cette conférence de presse, il y avait Vicar Batundi, un expert de la société civile et membre de l'organisation Foyer de développement pour l'autopromotion des personnes Indigentes et en détresse.
Ce dernier se dit prêt à accompagner les deux parties dans cette démarche, qui vise la condamnation des auteurs de cet assassinat:
« Nous devons accompagner la famille. Nous allons mobiliser tous les réseaux de protection de défense des droits humains et des journalistes en RDC pour que nous puissions initier des notes de plaidoyers et des appels urgents ».
La famille rappelle que Franck Ngyke avait été assassiné avec son épouse le 3 novembre 2005 à domicile devant leurs enfants, alors que le journaliste revenait de la rédaction.