La stratégie pour la foresterie urbaine de Brazzaville a été validée, le 23 juin, par les services municipaux et World resources institute (WRI). Elle vise à renforcer le planting d'arbres dans toute la ville, afin de combattre les effets du changement climatique.

Le plan de reboisement de la vile capitale a été approuvé en présence du député-maire, Dieudonné Bantsimba. Il s'agit d'une opération de planting d'arbres que la mairie va mener de concert avec les services de WRI. L'opération consistera à organiser une vaste campagne de planting d'arbres à travers les artères et les espaces verts de la ville, dans le but d'augmenter de 25% son couvert végétal d'ici à 2030.

La stratégie validée s'articule autour de cinq axes prioritaires, eux-mêmes comprenant chacun des objectifs stratégiques. Il s'agira, entre autres, d'accroître la canopée à travers la ville-capitale en plantant un arbre à chaque endroit; d'assurer la diversification des essences à travers les artères ; de protéger les essences existantes ainsi que tous les autres écosystèmes forestiers urbains.

Dans cette stratégie, un plan de mise en oeuvre est arrêté. Il identifie, quartier par quartier, les artères et espaces publics sur les lesquels seront plantés des arbres, mais aussi des essences adaptées à chaque zone.

Pour le député-maire de Brazzaville, le projet vient à point nommé résoudre un réel problème auquel l'agglomération est confrontée depuis bien des années.

« Les études montrent que Brazzaville a perdu, en 70 ans, 85% de ses forêts à cause de l'urbanisation. Si des mesures adéquates ne sont pas prises, notre ville capitale va perdre son label de Brazza la verte. En effet, sur les cinq massifs forestiers que disposait Brazzaville dans les années 1940, il n'en reste plus que celui de la patte d'oie qui voit sa superficie se rétrécir chaque jour qui passe, à cause de la pression urbaine », a déploré Dieudonné Bantsimba.