Pendant que se clôturait vendredi à Paris le sommet sur un nouveau pacte financier lié au climat, Brazzaville, la capitale de la République du Congo, accueillait un forum sur la gestion de toutes sortes de catastrophes. Pour la Croix-Rouge congolaise cela a été l'occasion de plaider pour son positionnement dans les interventions en faveur des populations en situation d'urgence.
Les participants à ce Forum sont venus de Brazzaville, mais aussi de Kinshasa, de l'autre côté du fleuve Congo.
Christian Sédar Ndinga, président national de la Croix-Rouge congolaise indique ses objectifs : « Il s'agit pour nous de tenter de lancer une réflexion d'ensemble sur l'amélioration du système de gestion des catastrophes au Congo. Et, nous voulons aussi faire une sorte de plaidoyer pour un meilleur positionnement de la Croix-Rouge congolaise au sein du système de gestion des catastrophes au Congo », explique-t-il.
Tornades, vents violents, ensablement ou inondations sont autant de catastrophes liées aux changements climatiques que le Congo a connus ces dernières années. Pour y faire face la Croix-Rouge s'est parfois appuyée sur les volontaires des communautés touchées.
Réfugiés et mouvement de populations
Outre les catastrophes naturelles liées au changement climatique, le pays a connu d'autres situations d'urgence comme les mouvements de masse des ressortissants des pays voisins. « Il y a eu aussi l'assistance des populations déplacées de la RDC, chez nous à Ngabé (dans les plateaux dans le centre du pays, Ndlr) suite à la crise qui a sévi à Kwamouth dans le Bandundu. C'était en 2022 », précise Christian Sédar Ndinga.
Plus de 3 000 déplacés ont trouvé refuge au Congo-Brazzaville à cause du conflit du Bandundu. Le pays compte dans l'ensemble 61 000 réfugiés venus notamment de la RDC de la RCA et du Rwanda.
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