Le Conseil permanent de la Francophonie s'est réuni en session ordinaire, le 21 juin dernier à Paris, sous la présidence de la Secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo. Lors de cette 123e session, la Secrétaire générale de la Francophonie a encouragé les Etats et gouvernements à redoubler d'engagement en faveur de conditions de vie décentes et stables pour leurs populations, pour solutionner les crises politiques récurrentes qui minent plusieurs régions de l'espace OIF.
Lors de la 123e session Conseil permanent de la Francophonie (CPF), la Secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a évoqué la situation politique et sécuritaire dans l'espace francophone. Insistant sur les crises politiques récurrentes dans plusieurs régions de l'espace OIF, Louise Mushikiwabo a encouragé les Etats et gouvernements à «redoubler d'engagement en faveur de conditions de vie décentes et stables pour leurs populations». Elle a aussi rappelé «la mobilisation croissante» de l'Organisation en faveur des enjeux économiques et commerciaux et s'est félicitée du succès de la 3e rencontre des entreprises francophones, qui s'est tenue à Québec, les 12 et 13 juin derniers. En ce qui concerne le suivi des engagements pris au Sommet de Djerba, Louise Mushikiwabo a insisté sur l'importance accordée au numérique, en soulignant à cet égard la «contribution de la Francophonie au pacte numérique mondial».
L'Administratrice de l'OIF, Caroline St Hilaire, elle, est intervenue sur les questions de coopération ainsi que sur les questions administratives et financières. Elle a rappelé que la 44e session de la Conférence ministérielle, qui se tiendra à Yaoundé, au Cameroun, en novembre prochain, aura «pour principaux livrables l'adoption de la programmation et du budget quadriennal de l'OIF». Autre sujet important de ce CPF, les Etats et gouvernements membres ont pu prendre connaissance de l'état d'avancement des préparatifs des IXes Jeux de la Francophonie. Malgré quelques inquiétudes exprimées quant aux défis qui restent à relever, dans les 5 prochaines semaines avant le coup d'envoi des Jeux, ils ont salué les avancées présentées par le Comité national des Jeux de la Francophonie (CNJF) et renouvelé leur enthousiasme à soutenir la participation de leurs équipes, sous réserve que les conditions d'accueil soient garanties.