Du 15 au 29 juillet, l'arrondissement de Mengong vibrera au rythme de cette randonnée culturelle qui se positionne déjà comme l'une des plus importantes de la région du Sud, voire du Cameroun.
C'est par une conférence de presse que le festival Festival Bia So Mengong a été lancé le 20 juin dernier à Ebolowa, chef-lieu de la région du Sud. En affrontant le regard des caméras, les organisateurs ont donné des réponses à toutes les questions de journalistes présents à la salle de conférence de Ndancy hôtel.
Le modérateur au verbe et à la verve facile, Dania Ebongué, par ailleurs membre du bureau directeur de The Belinga Foundation, et journaliste à la Cameroon radio television (Crtv), présente le panel. Il est composé des responsables de la fondation au niveau local : Emmanuel Dechannel Eto'o qui s'occupe des aspects culturels; Joseph Mfou'ou Samba de la santé ; Claye Berenger Atangana Manga de l'éducation ; Rostand Nkumba Ntonga, qui intervient comme les autres dans l'axe de développement durable. L'on aussi noté la présence des lauréats de différentes catégories de la première édition.
Les préoccupations des hommes de médias ont tourné autour des innovations de cette édition ; de l'appropriation du projet par des populations bénéficiaires ; de la contribution du festival dans l'enrichissement culturel au Cameroun ; des ressources mises en jeu pour réaliser des batteries d'activités attendues ; des dispositions prises pour contenir des milliers de festivaliers qui s'annoncent ; entre autres.
Stève-Félix Belinga
Au chapitre des ressources humaines, financières et logistiques, Dania Ebongué a trouvé des mots justes pour mettre les professionnels des médias au même niveau de compréhension et d'informations. Il rappelle que le festival est financé à plus de 95 % par le couple Stève-Félix Belinga et Mireille Gracia Belinga, respectivement fondateur et co-fondatrice de The Belinga Foundation. Sans en avoir assez, ces deux « monstres sacrés » du développement économisent leurs entrées d'argent pour implémenter leur modèle de société, qui est de créer l'effet multiplicateur dans l'amélioration des conditions de vie des populations de l'arrondissement de Mengong ; d'investir de ce pas dans le capital humain, et de permettre aux personnes cibles de s'autodéterminer. « C'est un engagement citoyen, un appel du coeur », a renchéri Dania Ebongué.
L'union fait la force
Sensibles à cette vision futuriste, les facilitateurs cités plus haut, participent de manière bénévole à la tâche. Dania ajoute qu'ils constituent les maillons de la chaine qui font tourner l'engrenage du professeur Stève Belinga, surtout dans le sens philanthropique qu'il donne à la vie et à l'humain : d'où le thème de cette édition « Sangulu, mot a ne ngul a monyan », littéralement « l'union fait la force ». Pour ce qui est des autorités traditionnelles, leur implication est sans équivoque. Berenger Atangana a indiqué que les 49 monarques que compte l'arrondissement de Mengong sont en fait des chevilles ouvrières du festival. Ils mettent à la disposition de l'organisation, une palette de compétences, notamment la main d'oeuvre gratuite ; et sont au centre des activités telles que les soirées autour du feu, des compétitions culturelles et sportives, et sont pourvoyeurs de l'essentiel des denrées alimentaires qui seront exposées sur le site du festival.
Les activités de cette édition sont orientées dans cinq axes majeurs : culture, sport, développement durable, santé et éducation. La promotrice du tournoi de la fraternité, Mireille Gracia Belinga indique « le festival fait la part belle aux femmes à travers le concours de la gastronomie, la Miss mengong, le tournoi Mireille Gracia Belinga avec une catégorie féminine ... ». Le programme général prévoit également des concerts avec des artistes locaux et nationaux. L'on annonce Koppo, Kristel, Sanzy Viany, John du chant, Ob Jazz, Lucky. A la conférence de presse, Micky Black et Dj wat on the mix ont donné un avant-goût de ce que seront des shows case et des spectacles live. Le vin est tiré, il faut le boire sans modération.
