Elle se nomme Sarata Cherif, native du quartier Wakassara de la commune de Yopougon. Elle est opératrice économique, par ailleurs Présidente du Mouvement Solidarité Citoyenne pour le Pardon et la Réconciliation (Msc).
Cette dame de 4 enfants et veut affronter pour le compte de son mouvement, les hommes dans la commune de Yopougon, à l'occasion des municipales qui vont se tenir le 2 septembre prochain en Côte d'Ivoire.
« Yopougon est une commune dynamique et pleine de potentiel, mais de nombreux jeunes et femmes se trouvent encore marginalisés et exclus des opportunités de développement. Je veux être une voix forte pour eux et travailler à créer un environnement propice à leur épanouissement », a-t-elle déclaré, le samedi 24 juin, à Sideci Yaosehi, un sous quartier de Yopougon. Elle y était pour rencontrer des populations de cette zone, pour non seulement leur expliquer sa vision, et surtout leur demander leur soutien.
« Mon domicile ne désemplit jamais, car, toujours pris d'assaut par des associations de jeunes et de femmes me demandant d'être candidate eu égard aux bons témoignages de mon mouvement. Je ne pouvais pas être sourde à leur appel surtout que j'ai une vision sacerdotale pour la commune », a-t-elle expliqué.
Ajoutant qu'au plus fort de la crise, elle se devait d'apporter assistance à ses frères et soeurs sans coloration politique, ethnique. « Apres la crise, il fallait poursuivre cette mission en livrant des messages de paix à travers le pardon et la réconciliation. En tant qu'entrepreneure prospère, je comprends les défis auxquels sont confrontés les jeunes et les femmes à Yopougon. Je m'engage à promouvoir l'entrepreneuriat féminin et juvénile en facilitant l'accès au financement, en offrant des formations professionnelles et en établissant des réseaux de soutien. C'est dans ce cadre que la première femme candidate aux municipales de Yopougon que je suis, je vais aider à l'épanouissement des populations et au développement de ma commune », a exposé la candidate.
Qui ajoute se mettre à la disposition de ces populations pour qu'ensemble la manière de développer une commune change. Parce que selon elle, diriger une commune n'est pas une affaire de Rhdp, ni de Ppa ci, ni moins de Pdci ou autres partis politiques. Plutôt de penser aux développement local.
Des résidents de Yaosehi ont exprimé leur fierté d'avoir une candidate aussi « déterminée et compétente ». Ils ont salué son esprit d'ouverture, son caractère, sa générosité et sa capacité à écouter et à répondre aux préoccupations des citoyens.