Afrique: Lors de son concert au stade des Martyrs - Come-back sur les trois temps forts du spectacle de Ferré Gola !

Le 24 juin 2023, le stade des Martyrs de Kinshasa, a vibré au rythme du concert événement du chanteur congolais Ferré Gola, alias "Jésus des nuances". Cet artiste a relevé un défi majeur de sa carrière musicale. Sur ce, la musique était au rendez-vous. Plus ou moins 90.000 mélomanes ont effectué le déplacement pour soutenir Ferré Gola le Padre qui n'avait aucun droit à l'erreur, sur scène. Trois temps forts ont caractérisé cette prestation scénique.

En effet, la star kinoise a joué le concert de sa vie. Parce que son concurrent direct qui n'est rien autre que FallyIpupa Aigle avait placé la barre très haut, juste après son passage à ce temple d'Omnisports de la Capitale Kinshasa au mois d'octobre 2022. Sur toutes les lignes, les Défis étaient énormes pour Ferré Gola face à l'histoire.Sur le plan artistique, il était 16h55' lorsque la star ovationnée par une foule immense est montée sur l'estrade pour entamer son spectacle.Habillé en salopette noire d'une couture japonaise, Ferré Gola a attaqué la scène par la chanson "Royaume Kunga" tirée du premier volume de son album « Dynastie » caractérisé par un rythmique authentique appelé Rumba Trap ».

De son introduction vocale, la suite du chant a été entonnée par la constellation des fanatiques dont l'estimation varie entre 80 à 100 milles personnes venus pour témoigner leur soutien à celui qu'on appelle "Jésus de nuance, le Padre ».

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On retiendra que trois temps forts ont marqué le passage de l'artiste au plus grand stade du pays. Au total, Ferré Gola a présenté un répertoire constitué de dix tubes personnels qui ont contribué à l'éclosion de sa carrière musicale. Curieusement, la majorité de Gaulois, fans de l'artiste, savent les refrains des chansons mais ne maîtrisent pas leur titre, constate-t-on, pendant l'ambiance. 2sur 3 abordés étaient incapables de nous citer les noms de différentes chansons exécutées sur scène.

Qu'à cela ne tienne, le public a été égayé de réécouter avec effervescence, les chansons telles que "Vita imana", "Bizorbie", « Regarde-moi", et « Liberté ». Cette dernière a beaucoup merveilleux et a fait électriser le stade. Dans cette chanson, renseigne un fan, Ferré Gola se présente comme un ange qui pleure. Il parle de son talent de chanteur hors pair. Il dénonce le plan machiavélique de ses détracteurs et les nargue.

L'artiste aremercié surtout ses nombreux fans, ses amis, son staff ainsi que sa famille biologique pour le réconfort pendant ces périodes : son incarcération en prison en France et la mort de son frère Guy Gola.

Pas de temps morts !

En général chaque morceau a été une occasion pour les fans de scander des cris de joie, si pas accompagné l'artiste, en chantant et dansant.

Le stade a été aussi tremblé lors de la deuxième partie de son spectacle qui était consacrée aux hommages aux pionniers de la musique congolaise.

En véritable virtuose du chant, Jésus de nuance a réussi à interpréter, pendant une dizaine de minute, quelques classiques de la Rumba congolaise.

Par sa voix mélancolique, Ferré Gola a exhumé toutes les générations à travers un enchainement des chansons nostalgiques, commençant par « Table ronde » de Grand Kalé, "Sorozo" de TabuLey, "Layine", de Franco LuamboMakiadi, " Zele" de Madilu Système, "Phrase" de Papa Wemba, "V12" de Koffi Olomide, "Cigarette" de KesterEmeneya, " Bomengo" de ReddyAmisi, "Voyage" d'Adolphe Dominguez, "Muva" de ZaikoLangaLanga, "Cocktail" de Pepe Kalé et Empire Bakuba, "Je suis fâché" de AbetiMasikini, "Mazili" de Mbilia Bel.

Aux environs de 19H, Ferré Gola a partagé la scène avec ses collègues invités qui se sont distingués à travers leur intervention scénique. Ils ont aussi ajouté une dose dans une ambiance déjà euphorique, au départ dans le stade.

CéléoScram, Miel de Son, Fabregas, Adjani et EboaLotint ont marqué chacun par sa prestation qui a émerveillé le public.

Arrangement sonore, orchestration, instrumental et discipline vocale sont des éléments importants qui ont favorisé et motivée une communion permanente entre la star et le public pendant plus de trois heures du spectacle.

47 ans, Ferré Gola a plus chanté que dansé. Il a prouvé sa dimension du chanteur et pourra sans aucun doute relever la Rumba, en tenant le public en haleine du début jusqu'à la fin dans un stade rempli.

Pour lui, sa voix est l'unique force pour convaincre et relever tous les défis artistiques quels que soient les challenges. « Nous étions pour chanter, danser et remplir ce stade. Merci à vous public, gaulois et gauloises pour la confiance et le soutien que vous m'avez démontré dans toute sur constance. Malgré que les cabales et difficultés, nous avons réussi ensemble à surmonter et gagné le pari. Merci également aux autorités du pays. Prochain défi : U-Arena à Paris 2024», a publié la star sur sa page Facebook.

Sur le plan sécuritaire, il n'y a pas eu aucun incident majeur, au cours de cet événement.

La Police nationale congolaise a fait preuve du professionnalisme, dans la gestion et protection des mélomanes.

Un dispositif important a été déployé pour assurer la sécurité des personnes et leurs biens.

Jusqu'à preuve du contraire, le bilan est plus ou moins satisfaisant, malgré quelques dérapages de la population qui ne manquent jamais pendant ce genre d'activité.

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