Le constat est clair. Les rendez-vous du week-end se sont déroulés sans incident majeur ni dérapages. Au stade de Martyrs lors du concert de l'artiste Ferre Gola comme au Terrain Sainte Thérèse au meeting de l'Opposition, aucun mort n'a été enregistré. Bravo à la Police nationale congolaise qui aura abattu un travail impressionnant pour sécuriser le public et maintenir la quiétude sur l'ensemble de la ville-province de Kinshasa. Ce constat vaut la peine au vu du contexte actuel marqué par les enjeux électoraux qui annoncent les joutes de décembre prochain et pour lequel les forces de l'ordre sont tenues de s'investir pour assurer un processus électoral apaisé, qui puisse se dérouler dans les conditions les meilleures.
Pas de violences, pas de tiraillements, pas d'affrontements "inutiles". Le professionnalisme de la Police nationale congolaise, dans toute sa configuration, sera d'un apport extrêmement capital pour la gestion des frustrations des uns et des autres, sur l'ensemble du territoire national, au nom de l'intérêt supérieur du pays, appelé à rester soudé quelles que soient les péripéties qui peuvent découler des agendas politiquement bien élaborés. La Nation passe avant tout. Les intérêts personnels par après.
A l'approche des élections, ceci sonne comme un encouragement et une interpellation lancés aux hommes en uniformes puisque ce lundi déjà la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a-t-elle confirmé l'ouverture des bureaux de réception et de traitement des candidatures pour les prochaines législatives. Le train des élections ira ainsi vite pour le rendez-vous de décembre de l'année en cours que l'on veut apaiser. C'est sans doute cela le prix à payer si l'on veut préserver les acquis de l'alternance survenue, pour la première fois en RDC, le 24 janvier 2019, entre le Président Félix Tshisekedi et son prédécesseur, le Sénateur à vie Joseph Kabila Kabange.