Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial tenu du 23 au 24 juin dernier à Paris, Capitale de la République française, a réuni une quarantaine des Chefs d'Etat et de gouvernement venus de cinq continents. Objectif visé, construire un partenariat financier plus équilibré entre les pays du Nord et les pays du Sud. Des assises qui s'inscrivent dans un contexte international marqué par les répercussions des multiples crises climatiques, énergétiques, sanitaires et économiques des effets collatéraux de la guerre d'Ukraine notamment, dans les pays vulnérables. Lors de ce sommet, le Président Brésilien, Lula da Silva, a indiqué que les pays riches doivent payer pour leurs dommages historiques causés à l'environnement. Il a aussi épinglé quelques inégalités qui caractérisent aujourd'hui les institutions de Breton Wood à l'instar de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, créées après la deuxième guerre mondiale mais jusque-là ne répondent plus aux aspirations du monde actuel.
«Il est admissible que dans une réunion qui réunit les présidents dont les Chefs d'Etat qu'on ne puisse pas parler d'irrégularités des salaires, races, sexes, de l'éducation, surtout dans le domaine de la santé. Donc, cette question doit être évoquée et doit être prioritaire que les questions du changement climatique. Ici, on doit parler clairement des institutions de Breton Woods après la deuxième guerre mondiale et surtout qu'elles ne fonctionnent plus et ne répondent plus aux aspirations ni aux intérêts de la société », a indiqué le Président Brésilien, Lula da Sylva.
Les propos de Lula da Sylva sont aussi bénéfique pour la République Démocratique du Congo dans ce domaine.
Présent à ce sommet, le Président de la République Zambienne, Hakainde Hichilema, a réussi à obtenir la restructuration de la dette de son pays. Il a, par ailleurs, indiqué que les changements climatiques imposent de nouvelles obligations au moins privilégiés, avant d'appeler les pays pollueurs à accélérer le processus de décaissement afin d'atténuer les effets du changement climatique pour le bénéfice de toute la planète bleue.
«Lorsque les pays ne croissent pas économiquement alors qu'on ne peut pas attendre qu'une personne pauvre assume un fardeau supplémentaire. C'est déjà un constat nécessaire et essentiel de pouvoir orienter nos échanges vers la voie du développement», a-t-il demandé.
La République Démocratique du Congo a participé également à ce sommet par l'entremise de son Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, qui a représenté le Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le Commandant des Warriors a indiqué que son pays offre plusieurs opportunités en tant que pays solution sur les questions climatiques mais aussi et surtout, il a lancé un appel à plus d'investissements en RDC notamment, dans le secteur énergétique pour concrétiser le projet grand Inga. Le Chef du Gouvernement a vanté, par ailleurs, la position de pays solution qu'occupe la RDC sur les questions liées à la lutte contre le changement climatique.
«Nous disons que la RDC est un pays solution sur la question du changement climatique. La RDC possède 62% des forêts du bassin du Congo qu'elle partage avec les autres pays. A côté de cela, le Congo-Kinshasa a des tourbières et les mangroves », a révélé le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde.
Mais, que gagne exactement le Congo-Kinshasa avec toutes ces 62% des forêts vierges, qui composent le bassin du Congo. Dossier à suivre !