A l'occasion de la commémoration le 25 juin la journée mondiale du vitiligo (une maladie qui provoque une dépigmentation par plaques de la peau) les personnes atteintes du vitiligo, quelques personnalités dont le directeur général de l'OMS, ont donné de la voix en guise de sensibilisation et témoignage pour prodiguer des conseils, suscité l'espoir et aider les malades ainsi que la communauté à connaître et comprendre comment vivre avec le vitiligo.
En RDC, Dr Freddy Banza Mutoka, administrateur au sein de l'Association franco-congolaise du vitiligo, affecté lui aussi par la maladie, a expliqué d'abord cette maladie :« Le vitiligo est une maladie auto-immune qui entraine la dépigmentation de la peau, à la suite d'un trouble de la mélanine, ce sont des pigments qui donnent la couleur noire à la peau. Cette maladie touche 1% à 2% de la population ».
Il donne ensuite un message :
« Le message que je donne est que les personnes atteintes de vitiligo doivent s'accepter dans cette peau et considérer que ce n'est pas une fatalité. Il faudra vivre avec la maladie, ce n'est pas une malédiction non plus ».
Dr Freddy Banza Mutoka poursuit en invitant la communauté à ne pas stigmatiser les personnes atteintes de vitiligo.
« A la société et à notre entourage, nous voulons dire que le vitiligo n'est pas contagieux et considérer la couleur comme normale et nous regarder autrement. On doit complimenter les nôtres avec de petits messages positifs et c'est pourquoi on va organiser une campagne de sensibilisation pour un plaidoyer de reconnaissance... », a-t-il exhorté.
Selon lui, il y a beaucoup de progrès qui sont en cours pour le traitement et un médicament vient d'être validé en Europe et cela donne de bons résultats.
Chaque année, le 25 juin, la Journée mondiale du vitiligo est observée dans le but d'accroître les efforts de santé et d'éducation contre cette affection de la peau et de sensibiliser à la stigmatisation sociale et aux problèmes mentaux auxquels sont confrontées les personnes touchées par le vitiligo.