Luanda — Le ministre de l'Economie et de la Planification, Mário Caetano João, a déclaré ce lundi, à Luanda, que le corridor de Lobito serait la prochaine frontière de l'économie de l'Angla, en raison de la nouvelle dynamique qui sera mise en oeuvre.

S'exprimant après la signature de l'accord de financement entre l'Angola et la Banque mondiale (BM), le ministre a souligné le soutien de cette institution financière mondiale au développement du secteur privé et aux infrastructures pour donner une autre dimension à l'embranchement de Lobito.

À cet égard, Mário Caetano a également mentionné la visite, la semaine dernière, de la Banque africaine d'investissement, qui visait le développement rural et l'augmentation de la production, le long dudit corridor.

D'autre part, le responsable a déclaré qu'il encourageait la Société financière internationale (IFC) à apporter des financements au secteur privé, pour contribuer au développement de notre pays.

Le corridor de Lobito s'étend du port de Lobito, baigné par l'océan Atlantique, et traverse l'Angola d'ouest en est, en passant par les provinces de Benguela, Huambo, Bié et Moxico.

Le corridor de Lobito a un chemin de fer d'une longueur de 1 866 kilomètres, dont 1 344 rien qu'en Angola, donnant accès à la République démocratique du Congo (RDC).

Les principales infrastructures du corridor de Lobito sont le chemin de fer de Benguela et le port de Lobito.

Les données disponibles indiquent que le port de Lobito, installé sur une superficie totale de 200 000 mètres carrés, a une capacité de traitement de 3,6 millions de tonnes de marchandise par an.

En plus d'avoir un port sec, le port de Lobito dispose de six autres terminaux spécialisés et est en processus de concession.