Afrique Centrale: L'Angola et la Banque Mondiale signent un accord d'une valeur de 300 millions de dollars

Luanda — Un accord de financement pour le projet de diversification économique accélérée et de création d'emplois, d'une valeur de 300 millions de dollars (équivalant à plus de 237 milliards de kwanzas) a été paraphé aujourd'hui, à Luanda, entre le gouvernement angolais et la Banque mondiale (BM).

L'accord a été signée par la ministre angolaise des Finances, Vera Daves de Sousa et par le directeur régional de la Banque mondiale pour l'Angola, la République démocratique du Congo et São Tomé, en présence du ministre de l'Économie et de la Planification, Mário Caetano João, du ministre des Transports, Ricardo D 'Abreu, et la vice-présidente de la BM pour l'Afrique, Victoria Kwakwa.

S'exprimant lors de la cérémonie, la vice-présidente pour l'Afrique orientale et australe de la Banque mondiale pour l'Afrique, Victoria Kwakwa, a souligné que le projet devrait bénéficier à 12 000 entreprises pour améliorer l'environnement des affaires.

« Il est prévu que le projet permettra d4e l'investissement privé dans des secteurs non pétroliers, contribuant à la création d'emplois directs et indirects. Cela prouve la force du partenariat entre le gouvernement angolais et la Banque mondiale », a-t-elle souligné.

Victoria Kwakwa a expliqué que pour permettre la diversification économique, menée par le secteur privé, le projet soutiendrait les efforts du gouvernement pour améliorer l'environnement réglementaire et institutionnel du commerce, l'entrée et les opérations des entreprises et des services financiers.

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Selon elle, l'objectif est de catalyser les investissements publics et privés vers les infrastructures productives du corridor de Lobito, par le biais de partenariats public-privés et d'investissements de 100 millions de dollars américains dans les infrastructures du dernier kilomètre.

La vice-présidente de la Banque mondiale pour l'Afrique a reconnu que l'Angola a un immense potentiel pour devenir une puissance agro-industrielle et développer d'autres secteurs tels que les services technologiques, qui peuvent créer des emplois dans les centres urbains.

Dans son discours, citant des données de l'Enquête sur les entreprises (REMPE), montrant que plus de 80% des entreprises en Angola sont des micro-entreprises, avec moins de cinq travailleurs, 60% sont dans le commerce, dont la moitié à Luanda, elle a souligné déclaré que le changement de ce scénario "ne se produirait qu'avec un secteur privé fort".

A son tour, la ministre des Finances, Vera Daves, a fait savoir que le Gouvernement angolais et la BM partageaient la même vision sur les principaux défis qui doivent être relevés de toute urgence, pour un développement plus égalitaire et durable du pays.

Selon la ministre, l'option de parier sur le secteur privé résulte d'une vision du gouvernement angolais sur le rôle qu'il doit jouer, en vue de promouvoir la croissance économique et d'améliorer les indicateurs sociaux.

"L'un des défis est la participation du secteur privé à la diversification de l'économie, aux activités génératrices de revenus et d'emplois massifs pour la population, en particulier pour les jeunes", a-t-elle déclaré.

Le projet soutiendra également le renforcement des capacités des entreprises et l'adoption de la technologie, ainsi que facilitera les prêts commerciaux aux micros, petites et moyennes entreprises par le biais de garanties de crédit.

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