Le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso réagit à l'enquête visant son fils Denis Christel, soupçonné de corruption. Hier, sur France 24, le chef d'État congolais a dénoncé une tentative de calomnie par la France.
En septembre dernier, la justice française a saisi un hôtel particulier, attribué à Denis Christel Sassou-Nguesso, dans l'enquête sur des soupçons de « biens mal acquis ». Une affaire qui n'a d'autre but que de « salir l'image des autorités d'Afrique », selon le président de la République congolaise, au micro de Marc Perelman, de France 24.
« Tous les droits sont permis ici. Vous savez, j'étais dans mon appartement, 19, avenue Rapp, au deuxième étage du 19, avenue Rapp, ce n'est pas un secret, j'ai vécu là pendant mon exil deux ans. J'ai reçu tous les amis français, même des journalistes au deuxième étage de cet immeuble, un petit appartement de deux chambres. Mais les caméras de vos confrères sont venues avenue Rapp filmer l'immeuble et proclamer que voici l'hôtel particulier du président du Congo. Donc tout est permis ici quand il s'agit de salir les autorités d'Afrique. Vous voyez qu'on est à l'excès maintenant. »
Le fils du chef de l'État est ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé depuis mai 2021.