Dès 7h45, des parents accompagnés de leurs enfants se sont regroupés sur la place habituelle. Il faut être au meilleur endroit pour voir le déroulement de la cérémonie. À 8h30, le gouverneur, Taciano Rakotomanga, monte sur la tribune.
Une heure après, c'est autour du préfet d'Antsiranana, Lucien Mananjara, de rejoindre sa chaise après avoir effectué une revue des troupes. Comme tous les ans, place à la décoration ! Cette année, 13 personnes ont reçu des médailles et titres honorifiques dont 3 au grade d'officiers de l'Ordre Nationale, 9 chevaliers de l'Ordre Nationale, et 1 chevalier du Mérite.
Vers 10 heures commence le défilé. 358 militaires à pied, 71 motorisés, 47 écoles, 33 associations civiles et 30 associations sportives ont marché devant les planches où se sont installés les intendants et les raiamandreny de la région DIANA. La fête nationale a été entamée par les concerts des artistes depuis le 21 juin. La ville était en liesse, c'est le moins qu'on puisse dire. Le 25 juin, les quartiers périphériques se vidaient, tous longeaient les rues, se donnaient rendez-vous au coeur de la ville du Pain de sucre. La foule voulant effectuer la retraite du flambeau, et surtout regarder de près les feux d'artifice, bloquait la circulation. Les rues étaient illuminées par les lasers et les couronnes en lumière des marmailles.
C'est un « Asaramanitra » réussi, car depuis 2020, la pandémie a obligé les habitants à rester chez eux. Alors, cette année était une occasion en or pour eux d'exprimer leur joie. Autrement dit, les Diégolais remercient le seigneur de leur avoir prêté la vie en ce moment très important pour le pays. La population a répondu présente cette fois-ci. Ce jour, les fonctionnaires reprennent le travail en attendant l'Aïd al-fitr, un jour décrété férié. Une autre festivité pour une ville qui compte près de 60% de musulmans.